Table ronde autour de l’ouvrage « Renaissance italienne et architecture au XIXe siècle. Interprétations et restitutions »
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Start date:23/02/2017, 18:30
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Place:Académie d’Architecture ( 9, Place des Vosges, 75004 Paris )
Table ronde autour de l’ouvrage :
Brucculeri, Antonio – Frommel, Sabine (dir.), Renaissance italienne et architecture au XIXe siècle. Interprétations et restitutions, (Campisano Editore, Roma, 2016)
jeudi 23 février 2017 à 18h30, Académie d’Architecture ( 9, Place des Vosges, 75004 Paris )
Intervenants :
Jean-Baptiste Minnaert , Université Paris 4-Sorbonne
José de Monterroso Teixeira, Universidade Autónoma de Lisboa
Sergio Pace, Politecnico di Torino
Estelle Thibault, ENSA Paris-Belleville
Centré sur les interprétations et les représentations de la Renaissance italienne au sein de la culture architecturale et de l’historiographie du XIXe siècle, ce volume sera le point de départ d’un débat plus large qu’ouvriront les interventions de la table ronde. La multiplicité des approches historiques que l’enquête menée dans cet ouvrage propose aux lecteurs – histoire de l’art et de l’architecture, histoire du patrimoine, historiographie artistique, histoire du collectionnisme, histoire de l’édition et de la photographie, histoire littéraire – devrait fournir l’assise d’une discussion développée à partir des axes thématiques et des horizons chronologiques qu’abordent les vingt-deux contributions réunies. Loin de rechercher la synthèse univoque, la publication renoue avec le genre de l’ouvrage collectif, utilisé en tant qu’outil exploratoire.
Prolongeant les réflexions élaborées dans le cadre d’un séminaire international qui s’est déroulé entre 2013 et 2014 à l’École Pratique des Hautes Études de Paris et au Centro Studi sul Rinascimento de Bologne, les contributions mettent en exergue, de manière croisée, deux aspects fondateurs et complémentaires : la construction de l’idée de Renaissance entre la fin du XVIIIe et le courant du XIXe siècle, et la manière dont artistes, mécènes et savants du XIXe siècle se projettent eux-mêmes dans la période historique que désigne cette notion. En tant que révélateur essentiel de cet intérêt, l’architecture occupe une place de choix. Largement restituée, la dimension internationale du phénomène de réappropriation de la Renaissance met par ailleurs en valeur le rôle des traditions artistiques et historiographiques des différents pays. Ces dernières privilégient des choix et des affinités qui singularisent chaque contexte. Dans ce cadre, le débat devrait mettre plus largement en perspective la question des migrations de concepts et de modèles en architecture et, pour ce qui est spécialement du contexte français, les liens mouvants de la culture artistique et architecturale locale avec les prototypes italiens, entre analyse, assimilation et critique des sources.