Anne Beyaert-Geslin – Le conflit de valeurs du roi Balthazar : approche sémiotique de la couleur noire

Cette section constitue la partie 10 de 12 du numéro
LE VERGER Bouquet XXVI La couleur noire à la Renaissance

Anne Beyaert-Geslin (Université Bordeaux-Montaigne)

Pierre-Paul Rubens, L’Adoration des Mages, 1609, conservé au Museo Nacional del Prado, Madrid (source : Wikimedia).

Pierre-Paul Rubens, L’Adoration des Mages, 1609, conservé au Museo Nacional del Prado, Madrid (source : Wikimedia).

Si la figure de l’homme noir a reçu diverses connotations tout au long de l’histoire de l’art (les ténèbres, l’exotisme, etc.), son inscription dans le tableau témoigne d’une dévalorisation systématique s’accordant à son rôle social d’esclave ou de serviteur. L’article inventorie les paramètres de l’énonciation qui concourent à cette péjoration puis s’attache à la figure du roi noir de la Nativité pour mettre au jour, dans les Adorations des mages peintes par Pierre-Paul Rubens, les conditions d’une énonciation complexe et concessive qui restaure le Noir dans son statut royal.

Télécharger l’article d’Anne Beyaert-Geslin.

Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré à la couleur noire à la Renaissance, on peut se reporter ici.

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◀︎◀︎ Guillaume Bunel – Prodiges de l’Histoire naturelle, métaphores cosmiques et symboles religieux : l’usage du noir dans les canons musicaux transmis par Pietro Cerone (1613).Charles-Yvan Élissèche – Le manteau noir de Nuestra Señora de la Soledad à Bruxelles aux XVIIe et XVIIIe siècles. ►►