Katell Lavéant – Comment séduire son public ? Stratégies commerciales des éditeurs et lectorats des livres joyeux au XVIe siècle.

Cette section constitue la partie 2 de 5 du numéro
Verger XXIX - Publics de la facétie

Katell Lavéant (Allard Pierson, U. d’Amsterdam)

 

Gravure sur bois provenant de la page de titre de La grande confrarie des soulx d’ouvrer, et enragez de rien faire. Avecques les pardons et statutz d’icelle. Ensemble les monnoyes d’or et d’argent servans a ladicte confrarie. Nouvellement imprimee a Lion, Lyon, [Jacques Moderne, vers 1540], in-16, USTC 38724 .

Gravure sur bois provenant de la page de titre de La grande confrarie des soulx d’ouvrer, et enragez de rien faire. Avecques les pardons et statutz d’icelle. Ensemble les monnoyes d’or et d’argent servans a ladicte confrarie. Nouvellement imprimee a Lion, Lyon, [Jacques Moderne, vers 1540], in-16, USTC 38724 .

Loin d’être le fruit d’un simple divertissement populaire, les textes de la littérature joyeuse étaient composés pour, et lus par, différents publics. À travers le cas d’un texte, la Confrérie des Saouls d’ouvrer (1537), on peut étudier les stratégies éditoriales autour de ces petits livres pour comprendre comment les éditeurs et les libraires visaient, avec ces publications joyeuses, différents types de lectorats, en particulier les gens de robe et la bourgeoisie urbaine et commerçante.

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Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré aux publics de la facétie, on peut se reporter ici.

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◀︎◀︎ Bouquet XXIX – Les publics de la facétie, XVIe-XVIIe sièclesTiphaine Rolland – La facétie dans les ruelles galantes ? Evolutions du lectorat des compilations plaisantes (1640-1660). ►►