Genre et Histoire – Atelier international pour les jeunes chercheurs

  • End date:
    15/03/2016, 00:00

Cette première journée de réflexion épistémologique et méthodologique sur l’intégration du genre dans la recherche historique et littéraire, est organisée dans le cadre des activités du LaRHis (Laboratoire de Recherches Historiques) et du GREG (Groupe de Recherche en Etudes de Genre) de l’UCL. Elle s’articule de manière explicite à la journée du 19 mai organisée par le professeur Damien Zanone consacrée à « La littérature française du XIXe siècle. Un champ propice à la réflexion du point de vue du genre ? ».

Cette journée s’inscrira également dans le programme d’activités de l’École doctorale École doctorale Histoire, histoire de l’art et archéologie (ED4)

L’objectif de la rencontre est de créer un lieu de formation et de partage de réflexions théoriques et de pratiques de recherches, ouvert à tous les jeunes chercheurs (doctorants, post-doctorants, mémorants) qui mobilisent la dimension du genre dans leur recherche (les jeunes chercheurs des universités de Belgique francophone sont particulièrement encouragés à faire des propositions).

Xenia von Tippelskirch, professeure d’histoire de la Renaissance à la Humboldt-Universität, Berlin, est l’invitée de cette journée. Au-delà de plusieurs importantes publications dans le domaine, elle est l’auteure de l’entrée Gender, Genre pour le Dictionnaire des concepts nomades en Sciences Humaines, sous la direction d’Olivier Christin. Elle interviendra à propos de Genre, “intersectionnalité” et histoire des différentes formes de domination à l’époque moderne et au-delà.

L’intervention s’articulera autour de deux axes.

Dans un premier temps, il s’agira de s’interroger sur le dialogue possible entre la catégorie de l’intersectionnalité (proposée par Crenshaw) et l’historiographie plus ancienne sur l’époque moderne. 25 ans après les travaux de Crenshaw, le moment est venu d’évaluer les résultats récents de l’introduction de cette catégorie et d’en montrer l’usage fait dans les différentes historiographies européennes pour s’interroger sur les défauts éventuels. Dans quels contextes pouvons-nous présupposer une prépondérance de la catégorie du genre?

Par la suite, madame von Tippelskirch se penchera sur une étude de cas qui permettra de montrer l’interrelation de catégories d’analyses différentes (genre, âge, religion, état, couche sociale) et de poser des questions théoriques sur le jeu d’interdépendances. Il s’agit là de l’histoire d’un groupe restreint de dissidents religieux qui proposaient une forme de vie communautaire‚ ‘utopique’ et qui s’opposaient donc à un certain nombre de contraintes sociales – sans en être jamais complètement déliés.

La matinée sera consacrée au travail de Xenia von Tippelskirch (conférence et discussion) ; l’après-midi à des interventions de doctorants et de chercheurs autour d’un aspect spécifique de leur recherche en cours, qu’ils aimeraient présenter et discuter avec madame von Tippelskirch et les autres intervenants.

Modalités de soumission

Les jeunes chercheurs désireux de présenter une intervention de 15 à 20 minutes sont invités à se faire connaître auprès de Silvia Mostaccio (silvia.mostaccio@uclouvain.be)

au plus tard pour le 15 mars 2016.

La journée se tiendra à l’UCL (Louvain-la-Neuve) : le 20 mai, de 9h30 à 18h, au Sénat académique (UCL, Halles universitaires).

Le programme détaillé sera communiqué ultérieurement.