Cornucopia

Hieroglyphica : Cléopâtre et l’Égypte à la Renaissance, sous la direction de Rosanna Gorris Camos, Presses universitaires François-Rabelais, 2021.

Tout le monde connaît aujourd’hui Cléopâtre : femme intrigante, amante malheureuse, reine humiliée, beauté tragique. Elle incarne l’archétype de la femme fatale ; elle symbolise une constellation de vertus liées à son image de femme déterminée jusqu’à la mort. Elle magnifie les mystères de l’Orient. Durant la Renaissance, ce personnage fascinant connaît un regain d’intérêt, nourrissant l’imaginaire de l’Orient antique dans les arts graphiques, la sculpture, l’architecture, la littérature et l’emblématique. Avec Cléopâtre, les savants italiens et français cherchent à percer les mystères des hiéroglyphes, admirent les obélisques, s’étonnent des momies. On dépeint sa beauté, on explore sa souffrance. Elle est l’héroïne de multiples tragédies. Nourri des dernières découvertes archéologiques, numismatiques et épigraphiques, ce livre éclaire les multiples visages de la « déesse-reine » exaltés par les hommes de la Renaissance, en France et en Italie.