Cornucopia

Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
salles ATHENA
4 rue des Irlandais – Paris 5ème

Organisation :  Aude Leblond

Table du sommaire du second tome de la Cosmographie universelle de François de Belleforest (Paris, 1575)

Présentation

Tout à la fois en marge du texte et reflet de sa composition, la table des matières en exhibe

l’ossature, à la manière d’une radiographie, en récapitulant ou en annonçant les différents constituants de l’ouvrage. Si la table est un outil familier, il est pourtant difficile d’énumérer ses traits définitoires : ni sa place, ni ses modalités de publication, ni même sa forme, non plus que sa fonction ne sont suffisamment stables pour la décrire en termes simples, et la distinguer du sommaire ou de l’index est une opération délicate. À la fois extérieure et intérieure, précédant la lecture, l’accompagnant, ou guidant la relecture, la table des matières, cet objet péritextuel polymorphe au statut mal défini, n’a pas, à ce jour, fait l’objet d’une enquête spécifique : elle est ordinairement traitée avec les autres « seuils » envisagés par Gérard Genette dès 1987.

Étudier le fonctionnement de la table des matières engage à une réflexion qui relève à la fois de l’histoire du livre et des récentes recherches sur la théorie de la lecture. On propose, pour mener cette investigation, d’adopter une approche diachronique, où seront confrontés plusieurs époques, plusieurs supports matériels et plusieurs genres, du manuscrit médiéval au livre contemporain. Plusieurs axes de travail ont été retenus :

– La table des matières dans l’histoire du livre (évolution, conditions de fabrication, relation avec des genres particuliers…)

– La description de l’organisation de la table des matières et son lien (ou sa mise en concurrence) avec l’architecture du livre.

Le programme sera disponible sur la page suivante : http://www.univ-paris3.fr/la-table-des-matieres-du-moyen-age-au-xxie-siecle-sa-fabrique-ses-lectures-537936.kjsp