Les récits de guerre en Méditerranée de la période moderne à l’ère contemporaine. Revue d’histoire méditerranéenne
Les récits de guerre en Méditerranée de la période moderne à l’ère contemporaine
Revue d’histoire méditerranéenne
Appel à contribution (date limite : 30 novembre 2023)
ABBACI Madjid. BOUICHER Boubkeur LAHOUEL Tassaadith, MAANDI Abla MEKSEM Zahir, TIDJET Mustapha, TOUCHE KHAROUNI Nouara, MAZRI Sabrina, MERDJAA Aicha
Argumentaire
La Revue d’Histoire Méditerranéenne est une revue académique internationale semestrielle indexée dans ERIH PLUS et éditée par la faculté des sciences humaines et sociales de l’université de Bejaia. Elle a un penchement pour les études relatives à l’histoire des pays de la Méditerranée de la préhistoire jusqu’à l’ère contemporaine et ouverte également aux contributions historiques traitant le passé de tous les états du monde sous leurs différents aspects : la société dans toutes ses dimensions, l’agriculture, l’industrie, le commerce, la politique, la culture, les coutumes et traditions etc.
Le volume 5, numéro 2 de la revue, dont la publication est prévue en décembre 2023, sera intitulé : Les récits de guerre en Méditerranée de la période moderne à l’ère contemporaine
Depuis les premiers temps de l’histoire, la Méditerranée était un foyer de conflits interminables. Il suffit de constater combien les conquêtes d’Alexandre Le Grand, les invasions romaines et les croisades n’ont pas laissé aucun répit aux peuples de la Méditerranée. La guerre était omniprésente avec toutes ses conséquences dramatiques.
En période moderne, de nouvelles guerres occupaient les esprits. La naissance et l’expansion de l’Empire ottoman en Europe du sud-est et au sud de la Méditerranée furent le début d’une série de conflits qui allait persister jusqu’au 20e siècle. L’Espagne tenta et réussit à prendre pied sur des villes du Maghreb tandis que la « guerre de course » éloignait un peu plus les Musulmans des Chrétiens.
La prise d’Alger en 1830 inaugura les guerres coloniales de l’ère contemporaine. La France mena en Algérie une conquête longue avec son lot de massacres et de destructions des moyens de vie de la population rurale. Lors des deux guerres mondiales, des affrontements avaient eu lieu dans les villes méditerranéennes provoquant des dizaines de milliers de morts et des cités anéanties de fond en comble.
Après chaque guerre, les récits abondent. Les Européens avaient tendance à beaucoup noter, souvent au moindre détail, comparativement aux Maghrébins et aux Orientaux. Les raisons de l’écriture n’étaient pas les mêmes entre un pays et un autre et entre une période et une autre. Les militaires souhaitaient raconter leurs expériences, leurs exploits et leurs souffrances. Parfois, ils réglaient leurs comptes ou défendaient une thèse ; ils espéraient aussi, par leurs écrits, rebondir de nouveau ou retrouver un poste perdu. On peut trouver des récits sur des crimes commis sur la population, assumés et justifiés, par ses auteurs, sans crainte pour d’éventuelles poursuites en justice. Ces documents sont écrits pendant ou après la guerre. Certains l’ont fait au milieu des batailles comme les lettres de Saint-Arnaud rédigées sur place après chaque affrontement avec les Algériens.
La guerre touchait toutes les couches de la société. Une fois la paix retrouvée, des civils, du cadre administratif au simple citoyen, voulaient raconter les moments difficiles vécus au milieu des privations de tout genre. Le médecin publia sur les difficultés d’exercer son métier en période de guerre, l’ouvrier se rappelait de la crainte de perdre son emploi, la femme se souvenait de la faim et de l’attente du retour du mari…Chacun dans son métier et dans son milieu rapportait les bons et les mauvais moments passés au milieu des ruines.
Les contributions des chercheurs pourraient englober les axes suivants :
- Présentation d’un récit de guerre d’un militaire ou d’un civil en Méditerranée (période moderne et contemporaine).
- Les récits de guerre comme source de documentation pour les historiens.
- Approches diverses pour réciter un fait de guerre.
Modalités de contribution
Les langues de publication : Les articles sont acceptés dans quatre langues : Tamazight, Arabe, Français et Anglais.
Les autrices et auteurs qui souhaitent proposer un article à la revue sont invités à soumettre leur proposition sous la forme d’articles complets durant la période :
De 15 mars 2023 au 30 novembre 2023.
La soumission des articles se fera via la page de la Revue d’histoire méditerranéenne sur ASJP via ce lien : soumettre
Le respect des instructions aux auteurs disponibles sur le site de la revue garantit une évaluation plus efficace et une meilleure préparation des textes. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter le secrétariat de la revue à l’adresse suivante : revue.hm@gmail.com
Ou bien le rédacteur en chef de la Revue : Mahmoud AIT MEDDOUR. mahmoud.aitmeddour@univ-bejaia.dz
Coordinateur du numéro
Professeur Settar Ouatmani, Université de Bejaia.
Directeur et rédacteur en chef de la revue
- Pr. AIT MEDDOUR Mahmoud
L’adjoint de directeur : Pr. OUATMANI Settar.
Comité scientifique et de lecture
- Le président du comité scientifique Pr. OUATMANI Settar.
Les rédacteurs associés.
- AILLET Cyrille (U. Lumière, Lyon 2).
- AISSANI Djamil (U. de Bejaia)
- AIT HABOUCHE Hamid (U. d’Oran).
- BAIZIG M. Salah (U. de Tunis).
- BALA Sadek (U. de Bejaia).
- BOUAZZA Boudersaia (U. d’Alger2)
- CHAFOU Redhouane (U. d’El Oued).
- CHAIB Kedadra (U. de Guelma).
- CHOUITAME Arezki (U. d’Alger 2)
- FARADJI M. Akli (U. de Bejaia).
- GREVIN Benoît (EHESS, Paris).
- GUENFISSI Hayette (U. de Bejaia).
- HADIAlWASH Huda (U. de Baghdad).
- HALAILI Hanifi (U. de S. Bel Abbés).
- JADLA Brahim (U. Menouba, Tunis).
- KINZI AZZEDINE (U.de T. Ouzou).
- MEGROUS née MEHENTEL Djahida (Université d’Alger 2).
- NAILI Abdelkader (U. de Djelfa)
- OUATMANI Settar (U. de Bejaia)
- REMILI Nedjma, née SERRADJ (Université d’Alger 2).
- SAIDI Meziane (ENS de Bouzaréah, Alger)
- SALEM Merouane (U. de Diyala, Irak)
- SIDALI AHMED Messaoud (U. de M’sila).
- TIDJET Mustapha (U. de Bejaia).
- TLEMCANI Ben Youcef (U. de Blida).
- VALERIAN Dominique (U. de Paris 1 Panthéon – Sorbonne).
- WSHEH Gasan (Université islamique de Ghaza, Palestine).