Maurice Scève. Le poète en quête d’un langage – Michèle Clément, Vân Dung Le Flanchec et Anne-Pascale Pouey-Mounou

Maurice Scève. Le poète en quête d’un langage

Sous la direction de Michèle Clément, Vân Dung Le Flanchec et Anne-Pascale Pouey-Mounou

 

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Maurice Scève. Le poète en quête d'un langage, dir. Michèle Clément, Vân Dung Le Flanchec, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Classique Garnier, coll. Études et essais sur la Renaissance, 2020

 

Le langage poétique de Maurice Scève est ici étudié dans sa variété générique et le dynamisme de son élaboration, à travers ses matériaux de base, les signes donnés par divers codes, verbaux, iconiques, culturels, composantes essentielles d’une poétique scévienne à mettre en lumière.

TABLE DES MATIÈRES

Introduction 

PARTIE I – POÉTIQUE IMPLICITE ET PERSONA ÉNIGMATIQUE

POÉTIQUE ET ÉVOLUTION DES FORMES

François Cornilliat, « “Salmodier vers, non vers ambitieux” . Pourquoi (et comment) dire sans avoir à le dire ? » 

François Rigolot, «1544, Quand Scève corrige Marot. Pour donner une « plus haulte vertu » à sa Délie »

Xavier Bonnier, «Scève et la forme du sonnet »

LAUTEUR, SON TRAVAIL ET SES MASQUES

Thomas Hunkeler, « “Se composer au fil du temps qui court”. Portrait du poète à travers ses sonnets liminaires de 1547 »

Michel Jourde, « Maurice Scève et Jean de Tournes. La pensée du livre »

PARTIE II – AU CREUSET DE LA LANGUE

LES HÉRITAGES

Adeline Desbois-Ientile, « La fabrique de la rime.Scève lecteur des Epistres de lamant vert »

Emmanuel Buron, « Scève et Léon LHébreu. Discours poétique et discours philosophique dans Délie »

Alice Vintenon, « Les “miracles damour” dans la Délie »

LES TRADUCTIONS

Roland Béhar, « “En désir suspenduz”. Maurice Scève à lécole de la prose sentimentale espagnole dans La Deplourable Fin de Flamete (1535) »

Véronique Duché, « “Pamphile au desert”. Maurice Scève traducteur  »

Mathilde Thorel, « Scève entre vers et prose. Un langage “point tant obscur, quelaboré et non vulgaire” »

Audrey Duru, « Poétique de la traduction chez Maurice Scève. La Deplourable Fin de Flamete (Lyon, 1535) et les psaumes 26 et 83 (Lyon, 1542) »

ÉLÉMENTS DUN IDIOLECTE SCÉVIEN

Jean Lecointe, « Les habitudes décriture de Maurice Scève. Un état des lieux »

Romain Menini, « Microcosme : “poésie pérenne” ? »

Agnès Rees, «Rudesse et “énergie” dans la Délie de Maurice Scève »

PARTIE III – SYMBOLISME ET MATÉRIALITÉ

LORALITÉ, LA MUSIQUE ET LA FÊTE

Irvin Raschel, « Délie, lécoute »

Jean Vignes, « Maurice Scève, Pernette Du Guillet et la musique »

Richard Cooper, « Scève, Serlio et la Fête »

LANGAGE VISUEL ET LANGAGE VERBAL

Pierre Martin, « Erreurs et morts. La Délie en quête de “la sensation du fermé” »

Gisèle Mathieu-Castellani, «Le jeu du texte et de limage dans Délie. Une poétique de la tension et du conflit »

Claudie Balavoine, « Scève et la cohérence du langage emblématique »

Michael J. Giordano, « Lécu héraldique et le corps de la femme dans les Blasons anatomiques du corps fémininAutour de deux blasons de Maurice Scève »

LE SIGNE ET LA RÉCEPTION

Tom Conley, « Lire Scève en perspective »

Nancy M. Frelick, « Délie et le langage des yeux »

Hélène SteyerDiebold, « “… celle en qui mourant je vis”. Le poète, lŒuvre et la mort »

James Helgeson, « Scève de mort à vie. Quelques “relectures” de Scève (Ronsard, Ashbery) »

Richard Cooper, Conclusions 

Bibliographie

Index des noms de personnes

Index des personnages 

Résumés

Présentation sur le site de l’éditeur.