Musique en archives XVIe–XVIIIe siecle

  • End date:
    26/06/2018, 00:00
  • Place:
    Archives nationales CARAN 11, rue des Quatre-Fils 75003 Paris Salle d'albatre (rez-de-chaussee du CARAN)
Retour aux sources 26 juin-2018 (glissé(e)s)

Les Archives nationales proposent un cycle trimestriel de conférences intitulé «Retour aux sources» où des auteurs présentent au public leur travail, sur le site même où sont conservés les principaux fonds qu’ils ont exploités, en détaillant leurs méthodes et leurs résultats.

La séance du 26 juin 2018 traitera de la musique à l’époque moderne qu’il s’agisse des éditeurs ou des compositeurs et interprètes, de Cour ou d’Église.

  • Du XVIe au XVIIIe siècle, la dynastie des Ballard, imprimeurs ordinaires du roi, tient le premier rang dans l’édition musicale française. Musique sacrée, dramatique ou profane : messes, motets, graduels ou antiphonaires ; tragédies lyriques ou opéras ; musique de chambre ; airs polyphoniques ; chansons à danser ou à boire ; et même traités ou méthodes, leur production permet aujourd’hui de connaître toute la variété de la musique de leur temps.Un dernier volume, à paraître prochainement : Christophe Ballard, seul imprimeur du roi pour la musique viendra parachever la longue étude menée depuis des années par Laurent Guillo.
  • François Colin de Blamont, interprète et compositeur, est surintendant de la musique de la chambre du roi Louis XV ; en courtisan accompli, il manifeste son zèle et son omniprésence à la cour, en particulier comme organisateur des concerts de la reine, mais aussi à la chapelle royale ou sur la scène parisienne. La biographie rédigée par Benoît Dratwicki est une véritable chronique musicale du règne de Louis XV.

• Les musiciens de Notre-Dame de Paris appartiennent au chapitre le plus puissant et le plus illustre du royaume, dont le réseau d’in uence s’étend jusqu’à la cour. La cathédrale de Paris est associée aux événements monarchiques dans un déploiement de faste sans égal jusqu’à la suppression, en 1790, des chapitres par la Constitution civile du clergé qui fait perdre aux musiciens postes et revenus.

Christophe Maillard participe à l’élaboration de la base prosopographique MUSEFREM, qui est le fruit d’une enquête nationale sur les musiciens d’Église à la veille de la Révolution.

Encore une fois, la richesse des sources des Archives nationales permet d’aborder une thématique nouvelle, de valoriser le patient travail de recherche des auteurs et de faire connaître les nouvelles éditions, traditionnelles ou en ligne.