Frank Lestringant – Les sauvages de l’Europe : le Corse, le Sarde, le Lapon.

Cette section constitue la partie 7 de 14 du numéro
LE VERGER - Bouquet XII : Temps et espaces du voyage à la Renaissance

Frank Lestringant

(Université Paris-Sorbonne – CELLF 16-18 – Centre Saulnier)

"Ânes et élans courant sur la glace enneigée", gravure tirée de l'"Historia de gentibus septentrionalibus" d'Olaus Magnus, Anvers, Joannes Bellerus, 1562.

"Ânes et élans courant sur la glace enneigée", gravure tirée de l'"Historia de gentibus septentrionalibus" d'Olaus Magnus, Anvers, Joannes Bellerus, 1562.

 

Et si le bon sauvage venait d’Europe ? Rebelle, insoumis, rétif parfois au christianisme, comment le convertir, comment le faire rentrer dans la chrétienté ? Corse, Sarde ou Lapon, à  son pourtour ou dans les îles, déclinent trois cas de résistance ou, à  tout le moins, de retard à  rentrer dans le rang. Avant d’aller chercher le sauvage en terre lointaine, en Amérique ou aux Indes, l’Europe l’avait à  sa porte. Depuis des siècles, cette inquiétante étrangeté est à  proximité, et, de toute évidence, dans les parages. Comment la dire et comment la réduire ? Les guerres de Religion relancent cette question, plus actuelle et plus brûlante que jamais.

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Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré au thème “Temps et espaces du voyage à la Renaissance”, on peut se reporter ici.

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