Alice Vintenon : Vrais et faux hiéroglyphes dans Gargantua
Alice Vintenon, Université Paris-Ouest
Au chapitre IX du Gargantua, Alcofribas oppose aux rébus oiseux des amoureux les hiéroglyphes égyptiens, dont le déchiffrement suppose, selon lui, une connaissance de la nature des choses. L’article se propose de situer cet éloge des hiéroglyphes dans son contexte, et de voir dans quelle mesure le Gargantua peut être jugé représentatif de la vogue que connaissent les hiéroglyphes à la Renaissance. Si Rabelais connaît et admire le type de connaissance incarné par les figures égyptiennes, il ironise néanmoins sur le dévoiement de celles-ci par certains courtisans, qui les portent sans être à la hauteur de leur profondeur philosophique.
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