Julien Verger : Réflexion comparatiste sur l’écriture digressive de Rabelais

Cette section constitue la partie 14 de 18 du numéro
LE VERGER – Bouquet I : Gargantua et le Quart Livre de Rabelais

Julien Verger, Université Bordeaux III

Giovanni BELLINI, "Quatre allegories : Mensonge (ou Sagesse)", détail, c. 1490, Gallerie dell'Accademia, Venise (source : WGA).

Giovanni BELLINI, "Quatre allegories : Mensonge (ou Sagesse)", détail, c. 1490, Gallerie dell'Accademia, Venise (source : WGA).

 

Est menée ici une réflexion sur la nature digressive de l’écriture de Rabelais et sur la présence intertextuelle, dans ses récits, de deux œuvres contemporaines : “l’Hypnerotomachia Poliphili” de Francesco Colonna et le poème macaronique de Teofilo Folengo. Lire ensemble ces trois auteurs permet de prendre la mesure de projets littéraires qui envisagent l’écriture comme une déstabilisation du sens, comme une expérience de vagabondage, le livre se constituant alors comme un vaste territoire plurilingue que le narrateur arpente sous l’égide de sa fantaisie. Inventant page après page une langue artificielle qui exige de travailler le langage avec la plus grande minutie, l’écrivain se trouve pris dans un grand mouvement de giration qui le conduit à constamment réécrire et reformuler – son propre texte autant que celui des autres.

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Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré à « Gargantua et le Quart Livre de Rabelais », on peut se reporter ici.

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◀︎◀︎ Barbara Bowen : Women in Rabelais’s ‘Chronicles’Aline Strebler (avec la collaboration d’Adeline Lionetto-Hesters) : Rabelais médecin dans le Gargantua. Du “corps-tube” au “livre-corps”. ►►