Nathalie Dauvois – Satire et vérité dans le songe, des “Regnars traversant” de Jean Bouchet au “Somnium” de Juste Lipse.”

Cette section constitue la partie 5 de 9 du numéro
Bouquet XIX Le songe

Nathalie Dauvois (U. Sorbonne nouvelle)

Jean Bouchet, "Les Regnars traversant", Paris, Antoine Vérard, c. 1504, f. c4 v° (BnF, Res YH-7, NUMM-1510606)

Jean Bouchet, "Les Regnars traversant", Paris, Antoine Vérard, c. 1504, f. c4 v°
(BnF, Res YH-7, NUMM-1510606)

Le songe dans son lien avec l’allégorie est un lieu privilégié de passage des vaines apparences du monde à la lumière d’une vérité transcendante, c’est ce qui a pu en faire un vecteur particulièrement efficace d’une satire des états du monde. Cet article examine deux textes écrits à quatre-vingt ans de distance, les Regnars traversant de Jean Bouchet et le Somnium de Juste Lipse, pour montrer comment ils posent de manière complémentaire la question du rapport entre songe et vérité en même temps qu’ils redéfinissent la satire dans une interaction de l’image et du texte, des textes entre eux, et des différents points de vue, tout en offrant, avec sérieux dans un cas, avec plus de distance humoristique dans l’autre, un point de vue réflexif sur le statut même de la fiction et de la littérature.

Télécharger l’article de Nathalie Dauvois.

Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré au songe à la Renaissance, on peut se reporter ici.

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