Christine de Buzon – La société fictive des Angoisses douloureuses d’Hélisenne de Crenne

Cette section constitue la partie 5 de 8 du numéro
Verger XXX - Les Angoisses douloureuses qui procèdent d'amour

Christine de Buzon  (Université de Limoges, EHIC)

Isaac Oliver, "Fête en plein air", 1590-95, Copenhague, Statens Museum for Kunst (source : WGA).

Isaac Oliver, "Fête en plein air", 1590-95, Copenhague, Statens Museum for Kunst (source : WGA).

En contrepoint de l’histoire amoureuse et de son cortège d’angoisses, de travaux, de tourments et tribulations, la société représentée dans Les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour ne paraît pas éloignée de l’époque de la rédaction dans l’espace ni dans le temps, même si l’histoire racontée décrit un vaste périple ponctué de navigations qui a mené Guénélic et Quézinstra autour du bassin méditerranéen. Cette société est hiérarchisée : elle combat l’amour illicite par tous moyens – y compris le langage – au nom de l’honneur. Elle est aussi restreinte : le roman donne surtout – pas exclusivement – la parole à des représentants de la noblesse dont les occupations autorisent des liens d’amitié et des liens fraternels ou de simple urbanité jusqu’à produire, en temps de paix, une société hédoniste.

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Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré aux Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour d’Hélisenne de Crenne, on peut se reporter ici.

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◀︎◀︎ Nathalie Godnair – “Mon mal procédait des passions de l’âme” : émotions et perturbations de l’âme dans “Les Angoisses douloureuses”.Elie Génin – “Les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour”, un roman judiciaire ? ►►