Pascale Mounier : Le pronom relatif ‘qui’ et ses emplois dans le Quart Livre

Cette section constitue la partie 10 de 18 du numéro
LE VERGER – Bouquet I : Gargantua et le Quart Livre de Rabelais

Pascale Mounier, Université Lyon 2

GIULIO ROMANO, "Victoire, Janus, Chronos et Gaïa", 1532-34, J. Paul Getty Museum, Los Angeles (source : WGA).

GIULIO ROMANO, "Victoire, Janus, Chronos et Gaïa", 1532-34, J. Paul Getty Museum, Los Angeles (source : WGA).

 

Le relatif qui occupe une place privilégiée dans le Quart Livre, qui a pour visée de faire s’écouler du temps. Par sa triple fonction de représentant, de ligature et de subordonnant le pronom participe au niveau syntaxique à l’agencement des termes et au plan logico-énonciatif à la progression des informations. Il est donc un organisateur du discours romanesque, du double point de vue de sa cohésion et de sa cohérence. L’examen de la fonction du relatif dans la subordonnée – rôle syntaxique et sens – et du lien qu’il établit entre celle-ci et la principale est un bon biais pour percevoir la valeur logique de qui dans la progression du récit rabelaisien. Les passages que l’on considère mettent en avant deux emplois majeurs du relatif selon que son fonctionnement est plus ou moins contraint dans les limites de la subordonnée : soit il est un élément à part entière de la relative, soit il fait office de charnière entre des propositions ou entre des niveaux informationnels de la phrase.

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