Comité de lecture du Verger

Jean-Baptiste COROT, "Liseuse couronnée de fleurs ou la muse de Virgile", 1845, Musée du Louvre, Paris (source : Web gallery of Art).
Jérémie Bichuë est maître de conférences à l’Université de Caen.
Jan Blanc est professeur ordinaire d’histoire de l’art de la période moderne à l’Université de Genève et directeur actuel du Département d’histoire de l’art et de musicologie. Il est spécialiste de la théorie de l’art et de la peinture européenne du XVIIIe siècle, auxquels il a récemment consacré plusieurs livres : Dans l’atelier de Rembrandt. Le maître et ses élèves (Paris, La Martinière, 2006) ; Peindre et penser la peinture au XVIIe siècle. La théorie de l’art de Samuel van Hoogstraten (Berne, Peter Lang, 2008) ; en collaboration avec Gaëtane Maes, Les Échanges artistiques entre les anciens Pays-Bas et la France, 1482–1814 (Turnhout, Brepols, 2010) ; Paroles d’artistes, de la Renaissance à Sophie Calle (Paris, Citadelles-Mazenod, 2012). En 2014, il publie un ouvrage consacré à Vermeer (Vermeer : la fabrique de la gloire, Paris, Citadelles-Mazenod) et une édition traduite et commentée des textes du peintre anglais sir Joshua Reynolds (Turnhout, Brepols), et prépare la publication d’un essai sur la peinture d’histoire britannique du XVIIIe siècle (Genève, Librairie Droz) pour 2015.
Philippe Canguilhem est professeur de musicologie à l’Université de Tours, chercheur au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance et membre de l’Institut Universitaire de France. Ses publications concernent la musique du XVe au XVIIe siècle, avec un accent mis sur le domaine italien. Il étudie également les rapports entre oralité et écriture dans la pratique musicale à la Renaissance, et s’intéresse en particulier au contrepoint chanté. Dans ce cadre, il a fait paraître une édition des traités de chant sur le livre de Vicente Lusitano aux éditions Brepols en 2013, et a publié L’improvisation polyphonique à la Renaissance (Classiques Garnier, 2015).
Nadia Cernogora est maîtresse de conférences en Littérature française du XVIe à l’Université de Paris-Nanterre et membre du Centre des Sciences des Littératures en Langue Française (CSLF). Ses recherches portent sur la poésie française de la Renaissance et les questions de poétique et de rhétorique, mais également sur la question du rapport de la Renaissance aux sources nationales, à la fois sur le plan linguistique et poétique.
Christophe Couderc, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Spécialiste de la littérature espagnole du Siècle d’Or, il a consacré plusieurs de ses ouvrages au théâtre espagnol de cette période, à la poétique et à la dramaturgie de la Comedia mais aussi à l’adaptation du théâtre espagnol en France au XVIIe siècle. Il a notamment publié en 2006 Galanes y damas en la Comedia Nueva. Una lectura funcionalista del teatro español del Siglo de Oro, en 2007 Le Théâtre espagnol du Siècle d’Or (1580-1680) et en 2012 vient de paraître sous sa direction Le théâtre espagnol du Siècle d’Or en France (XVIe-XXe siècle). De la traduction au transfert culturel aux Presses Universitaires de Paris Ouest.
Ancienne élève de l’ENS, Louise Dehondt est maîtresse de conférences en littérature comparée à l’université de Caen Normandie. Sa thèse, soutenue en 2021 et intitulée Le Poète, la rose et le sablier, était consacrée à l’étude des représentations de la vieillesse féminine dans la poésie en langue romane de la Renaissance et de l’âge baroque. Ses travaux portent sur la littérature européenne de la première modernité et la poésie en langue romane (https://cv.hal.science/louise-dehondt).
Adeline Desbois-Ientile, ancienne élève de l’Ecole normale supérieure (Ulm), est maître de conférences à Sorbonne Université et membre de l’équipe de recherche EA 4509 « Sens Texte Informatique Histoire ». Elle est l’auteur d’une thèse sur les rapports entre histoire et fiction dans les Illustrations de Lemaire de Belges. Ses travaux portent sur les grands rhétoriqueurs (Lemaire de Belges en particulier), la prose de la première Renaissance, et l’histoire de la langue française au XVIe siècle.
Perrine Galand-Willemen, ancienne élève de l’École Normale Supérieure, ancien membre junior de l’Institut Universitaire de France, est directeur d’études honoraire (Langue et littérature latines de la Renaissance) à l’École pratique des Hautes Études (Section des Sciences historiques et philologiques). Ses recherches s’organisent autour de trois grands axes : poétique et rhétorique antiques et leur réception ; la culture latine de la Renaissance européenne; l’expression lyrique de langue latine à la Renaissance. Elle a co-fondé avec Carlos Lévy (Professeur à l’université Paris-Sorbonne) l’équipe d’accueil 4081 “Rome et ses renaissances”. Elle a fondé puis dirigé la revue en ligne Camenae (site de l’équipe SAPRAT, EPHE), dont la direction a été reprise par Virginie Leroux (E.P.H.E). Elle a également co-fondé avec Carlos Lévy la collection “Rome et ses Renaissances” aux Presses Universitaires de Paris-Sorbonne et avec Wim Verbaal (Université de Gand) la collection “Latinitates” aux éditions Brepols.
Julien Goeury est professeur de littérature française du XVIe siècle à Sorbonne Université et membre du CELLF. Il codirige le pôle « Europe et Renaissance » au sein de la Faculté des Lettres. Historien de la littérature, il travaille principalement sur les écrivains de confession réformée des origines de la Réforme jusqu’à la Révocation de l’édit de Nantes, et en particulier sur Agrippa d’Aubigné, dont il a fourni des éditions critiques et dont il étudie la réception du XVIe au XXIe siècle. Il s’intéresse plus largement à la poésie néo-pétrarquiste (profane et sacrée) et au théâtre (tragédie et comédie) de la seconde moitié du XVIe siècle.
Agrégée de Lettres Modernes et docteur en littérature française, Nathalie Godnair est enseignante au lycée Michelet, chargée de cours à Sorbonne Université et chercheuse associée au CESR (Tours). Elle a soutenu en novembre 2023 une thèse de doctorat intitulée Écrire l’émotion esthétique à la Renaissance, dont la version remaniée doit paraître très prochainement chez Droz. Ses travaux portent sur l’écriture de la perception esthétique et les discours autour desquels elle s’articule. Elle est l’autrice de plusieurs articles portant sur les différentes formes que revêt l’écriture des émotions dans les textes de la Renaissance, mais aussi sur les modèles descriptifs de l’œuvre d’art et les critères esthétiques qui les régissent.
Bertrand Haan, maître de conférences en Histoire à Sorbonne Université, est vice-chancelier adjoint aux Affaires académiques de la Sorbonne Abu Dhabi. Ses recherches portent sur la diplomatie, la négociation paix, les compromis et guerres de Religion comme phénomènes transnationaux et les liens politiques aux XVIe et XVIIe siècle (monarchie espagnole et France). Il travaille actuellement sur la facétie en politique, à travers l’études des folles et fous des souverains français pendant les guerres de Religion, des années 1560 aux années 1620.
Isabelle His, professeur au département de musicologie de l’université de Poitiers, est spécialiste de la musique en France au XVIe siècle et au premier XVIIe siècle. Elle a été pensionnaire de la Villa Medicis (Académie de France à Rome, 1991-1992), puis boursière de la Newberry Library de Chicago (Short-term Fellowship, 2006). Membre du comité de lecture de la Revue de musicologie et du Conseil d’Administration de la Société Française de Musicologie (SFM), elle siège également au Conseil d’administration de la Société Française d’Etude du Seizième Siècle (SFDES). Chercheuse associée au Centre de Musique Baroque de Versailles (UMR 2162), elle appartient par ailleurs à l’unité de recherche CRIHAM. Elle coordonne le service des « Relations internationales » pour le Département de Musique de l’Université de Poitiers et assume la responsabilité d’éditions musicales : « Claude Le Jeune » pour le programme Ricercar (Brepols – CESR de Tours). En 2007, elle a édité et préfacé, en collaboration avec Jean Vignes, les Pseaumes en vers mezurez (1606) de Claude Le Jeune (CESR de Tours – Brepols).
Nicolas Kiès, ancien élève de l’ENS de Lyon, enseigne les Lettres modernes en khâgne au lycée La Pérouse-Kerichen de Brest. Ses travaux de recherche portent sur les rapports entre sociabilité, narration brève et facétie à la Renaissance. Menée sous la direction de Frank Lestringant, sa thèse de doctorat est parue en 2021, chez Droz, sous le titre Rencontrer en devisant: la conversation facétieuse dans les recueils bigarrés (Du Fail, Bouchet, Cholières).
Jérôme Laubner est maître de conférences en littérature française du XVIe siècle à l’Université de Montpellier Paul-Valéry et membre de l’IRCL (Institut de recherche sur la Renaissance, l’Âge classique et les Lumières). Ses travaux portent sur les rapports entre la littérature et la médecine à la Renaissance et s’inscrivent plus largement dans une réflexion interdisciplinaire portée par les humanités en santé. Il est l’auteur de Vénus malade : représentations de la vérole et des vérolés dans les discours littéraires et médicaux en France (1495-1633), paru chez Droz en 2023.
François Lecercle est professeur de littérature comparée à l’Université de Paris-Sorbonne et directeur du Groupe de recherche sur les Littératures de l’Antiquité aux Lumières (GRAL) du CRLC. Ses travaux portent sur la théologie des images, les rapports entre littérature et peinture et le théâtre des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Il vient notamment de publier, aux éditions Droz, Le Retour du mort. Débats sur la sorcière d’Endor et l’apparition de Samuel (XVIe-XVIIIe siècle) – juin 2011.
Véronique Lochert, professeure de littérature comparée à l’Université de Haute-Alsace, travaille sur le théâtre européen des XVIe et XVIIe siècles, en particulier sur la théorie du théâtre, les rapports entre texte et paratexte, entre représentation et lecture, les échanges intergénériques et interculturels, la réception, le public féminin. Elle est notamment l’auteur de L’Écriture du spectacle. Les didascalies dans le théâtre européen aux XVIe et XVIIe siècles, Genève, Droz, 2009 et de « Les femmes aussi vont au théâtre ». Les spectatrices dans l’Europe de la première modernité, Rennes, PUR, 2023. Elle a récemment co-dirigé Scènes de viol dans les littératures européennes, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, Hermann, 2025.
Marie-Joëlle Louison-Lassablière, docteur ès Lettres, est chercheuse à l’IRHIM de Saint-Étienne (UMR CNRS 5317). Elle travaille sur les manuels de pédagogie chorégraphique et les traités moralistes relatifs à la danse du XVIe siècle. Elle a été conférencière à l’Université Jean-Monnet sur l’histoire du ballet qu’elle a enseignée également en Classes Préparatoires et au Conservatoire Massenet. Elle est l’auteur d’ouvrages consacrés à la danse : Etudes sur la danse de la Renaissance au siècle des Lumières (2003) et Feuillets pour Terpsichore (2007). Spécialiste d’Antonius Arena, elle a traduit et commenté ses œuvres : Ad suos Compagnones… (1531) paru chez H. Champion en 2012 et Meygra Entrepriza… (1537) en 2020. Elle a publié une biographie romancée d’Arena intitulée Lettrines pour Arena. Acrostiche romancé, aux Éditions l’Harmattan, en 2023.
Louise Millon-Hazo est maîtresse de conférences en langue et littérature françaises du Moyen Âge au XVIe siècle à Nantes Université, elle a participé à plusieurs numéros duVerger(sur Rabelais, Léry, Hélisenne de Crenne) et coordonne avec Paul-Victor Desarbres le numéro consacré àPantagruel.
Jean-Charles Monferran, membre senior de l’IUF (2025-2030), est professeur à Sorbonne Université où il enseigne la littérature française du seizième siècle. Il s’intéresse plus particulièrement à la poésie et à la poétique de la Renaissance, à l’œuvre de Rabelais comme à sa réception, de la Renaissance jusqu’à aujourd’hui. Ses travaux les plus récents touchent à la représentation de la vie privée, domestique et familiale. Son projet IUF, « Pour une natalogie », cherche à inventorier et à confronter tous les types de texte qui portent en France sur la naissance au cours de la première Modernité.
John Nassichuk, spécialiste de la littérature française et néo-latine de la Renaissance, est professeur adjoint à l’University of Western Ontario (Canada). Ses recherches portent sur les lettres françaises et latines de la Renaissance en Europe, avec un intérêt particulier pour les rapports multiples qui subsistent entre l’humanisme du Quattrocento en Italie – surtout à Naples – et la Renaissance du nord. Il s’intéresse également aux paraphrases, réécritures et adaptations bibliques, tant en latin que dans les langues vernaculaires. Il a publié en 2009 Vérité et fiction dans les entrées solennelles à la Renaissance et à l’Âge classique, et en 2010, en collaboration avec P. Galand-Hallyn, Le lyrisme conjugal à la Renaissance.
Ancienne élève de l’ENS de Paris, Adèle Payen de La Garanderie est maîtresse de conférences en grammaire et stylistique (Moyen-Âge – XVIIe siècle) à Nantes Université et membre de l’UR 4272 LAMO (Littératures Antiques et Modernes). Sa thèse portait sur les recueils catulliens et anacréontiques de Ronsard, Du Bellay, Baïf, Belleau, Tahureau, Magny et Muret. Elle étudie la poésie lyrique du XVIe siècle à l’aune d’outils rhétorique et stylistiques.
Lionel Piettre est agrégé de Lettres modernes et ancien élève de l’ENS Lyon où il a étudié l’histoire et la littérature. Sa thèse (dir. F. Goyet, Grenoble, 2017) est à paraître chez Droz sous le titre L’Ombre de Guillaume Du Bellay sur la pensée historique de la Renaissance. Ses recherches portent surtout sur les rapports entre littérature, prudence et ruse dans les genres de l’histoire, des Mémoires, du roman et de l’essai. Il travaille actuellement à l’édition de l’œuvre historique de Guillaume Du Bellay, et étudie la première réception française de Machiavel autour de Rabelais et des Du Bellay.
Sandra Provini est Professeure de littérature française du XVIe siècle à l’Université de Rouen Normandie et membre du Centre d’Études et de Recherche Éditer/Interpréter (CÉRÉdI). Ses recherches portent principalement sur la poésie française et néo-latine de la Renaissance. Elle coordonne l’édition des Œuvres complètes de Michel d’Amboise, poète et traducteur, et prépare l’édition critique numérique des XXI Epistres d’Ovide d’Octovien de Saint-Gelais au sein d’un projet IUF 2023-2028 portant sur la réception, les traductions et les imitations des Héroïdes d’Ovide en France au XVIe siècle. Elle s’intéresse aussi à la réception de la Renaissance dans la culture contemporaine (co-direction, avec M. Bost-Fievet, du volume collectif Renaissance imaginaire, Paris, 2019 ; responsabilité scientifique de l’équipe Modernités du projet ANR PASSIM 2026-2029).
Jean Sénié est maître de conférences en Histoire moderne à l’Université de Tours et membre du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (CESR). Il a publié Entre l’Aigle, les Lys et la tiare. Les relations des cardinaux d’Este avec le royaume de France (1530-1590) aux Firenze University Press en 2022. Il développe aujourd’hui ses recherches dans plusieurs directions : une histoire sociale des cardinaux (XVIe-XVIIe siècles), l’étude des pratiques du gouvernement à distance des États de la plaine padane entre le XVe et le XVIIe siècle et une histoire du Pô à l’époque moderne, en particulier sur l’aval du fleuve – entre Viadana et le delta.
Alexandre Tarrête est maître de conférences HDR à l’Université de Paris-Sorbonne. Ses recherches portent principalement sur les rapports entre éloquence, littérature et philosophie à la fin du XVIe siècle (Du Vair, Montaigne, Lipse, Charron…).
Marie-Claire Thomine-Bichard, ancienne élève de l’ENS (Ulm / Jourdan), est professeur émérite de Littérature française du XVIe siècle à l’Université de Lille. Ses travaux portent principalement sur la narration au XVIe siècle. Elle a participé à des ouvrages consacrés à Marguerite de Navarre, Rabelais, Bonaventure des Périers, Marie de Gournay mais aussi Ronsard ou encore la langue de la Renaissance. Elle travaille actuellement à une édition critique des Contes et Discours d’Eutrapel de Noël Du Fail, (à paraître aux éditions Classiques Garnier, collection « Textes de la Renaissance »).
Clotilde Thouret, est professeure de littérature générale et comparée à l’Université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur le théâtre, en particulier sur le théâtre européen de la première modernité (théâtre et politique, polémiques, émotions esthétiques, histoire et théorie de la réception et de l’interprétation). Publications : Le Théâtre réinventé. Défenses de la scène dans l’Europe de la première modernité (Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2019) ; Théâtre et scandale (Fabula, Les colloques en ligne, 2019) ; Littérature et polémiques (coll. « Poétiques comparatistes », Lucie éditions, 2022). De 2013 à 2018, co-direction, avec François Lecercle, du projet « la Haine du théâtre » (Labex Obvil, Univ. Paris-Sorbonne), sur les controverses sur le théâtre en Europe.
Jean Vignes est professeur émérite de littérature française de la Renaissance à l’Université Paris Cité, membre du CERILAC, ancien président de la SFDES, ancien directeur de l’UFR Lettres Arts Cinéma (LAC) Ses travaux portent notamment sur les rapports entre poésie et musique, la poésie gnomique, et Jean-Antoine de Baïf. Il a consacré plusieurs ouvrages à ce poète, notamment Mots dorés pour un siècle de fer (Champion, 1997) et une bibliographie (Memini, “B.E.F.”, 1999). Il dirige actuellement l’édition des œuvres complètes de Baïf aux éditions Champion (5 volumes parus). Derniers ouvrages parus : Revue Ecrire l’histoire (CNRS Editions), n° 22, septembre 2022. Dossier d’articles Chanson, histoire, mémoire, dir. Jean Vignes. https://journals.openedition.org/elh/3064 ; Chanter la poésie XVe-XVIe siècles, dossier d’articles, dir. Jean Vignes, RHR, n° 95, décembre 2022, 260 pages. https://www.cairn.info/revue-reforme-humanisme-renaissance-2022-2.htm ; Juvenilia. Rhétorique et poétique de l’œuvre de jeunesse, XVIe-XVIIIe siècles, dir. Déborah Knop, Florence Lotterie et Jean Vignes, Paris, Champion, 2024.
Anciens membres du comité :
Guillaume Berthon, maître de conférences en littérature française de la Renaissance à l’Université du Sud Toulon-Var, ancien élève de l’École Normale Supérieure (rue d’Ulm), a soutenu en 2010 une thèse de doctorat intitulée “L’intention du Poete.” Du pupitre à la presse, Clément Marot autheur”, sous la direction de Claude Blum au sein du centre V.-L. Saulnier (U. Paris-Sorbonne). Ses recherches portent sur la bibliographie matérielle (histoire du livre), la notion d’auteur et la poésie de la première Renaissance française. Il est également administrateur et rédacteur du site Panurge.
Agrégée de lettres classiques, Sylviane Bokdam a enseigné pendant de nombreuses années comme maitre de Conférences à l’Université de Paris Est-Créteil. Après avoir travaillé sur Mallarmé (Sylviane Huot, Le mythe d’Hérodiade chez Mallarmé. Genèse et évolution, Paris, Nizet, 1977), elle s’est intéressée à l’œuvre de Pontus de Tyard (édition de Mantice, Discours de la verité de Divination par Astrologie, Genève, Droz, 1990 ; Bibliographie des Écrivains français, Pontus de Tyard, Paris, Memini, 1997 ; édition du colloque Pontus de Tyard, poète, philosophe, théologien, Paris, Champion, 2003 ; participation à l’édition des Œuvres Complètes de Pontus de Tyard, Champion, tome 1, 2007), ainsi qu’au rêve à la Renaissance (Métamorphoses de Morphée. Théories du rêve et songes poétiques à la Renaissance, en France, Paris, Champion, 2012). Elle a récemment édité l’œuvre du poète breton Michel Quillian consacré à l’Apocalypse (La Derniere Semaine ou Consommation du Monde, Paris, Classiques Garnier, 2018) et dirigé avec Véronique Ferrer la dernière édition de la revue Seizième Siècle, automne 2021, sur L’Antéchrist au seizième siècle.
Pascale Dubus nous a quittés en 2021. Elle était maître de conférences HDR à l’Université Paris I / Panthéon-Sorbonne en histoire de l’art moderne. Elle occupait les fonctions de secrétaire du bureau de l’APAHAU (Association des Professeurs en Archéologie et Histoire de l’Art des Universités) et était membre de la SFDES. Spécialiste de la peinture aux XVe et XVIe siècles en Italie, elle a publié une monographie sur le peintre maniériste Domenico Beccafumi (Adam Biro, 2000) et un essai intitulé Qu’est-ce qu’un portrait ? (Vilo, 2006) Dans le domaine de la littérature artistique, elle a consacré un ouvrage à L’Art et la mort dans les traités artistiques de la Renaissance (CNRS, 2006), et a publié en édition bilingue le Dialogo di pittura de Paolo Pino paru à Venise en 1548 (Honoré Champion, 2011). En octobre 2011, elle a coorganisé le colloque international La réception de Giorgio Vasari en Europe (XVIe-XVIIIe siècles) dont les actes paraîtront aux éditions Droz. Elle préparait un ouvrage sur les météores dans la peinture du Cinquecento.
Nicolas Le Roux, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est professeur à l’université Lumière-Lyon 2, et membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (UMR 5190). Spécialiste du XVIe siècle et de la société de cour, il a consacré plusieurs ouvrages aux guerres de Religion ainsi qu’aux règnes des derniers Valois. Il a notamment publié La Faveur du roi. Mignons et courtisans au temps des derniers Valois (vers 1547-vers 1589) (2001), Un régicide au nom de Dieu. L’assassinat d’Henri III (1er août 1589) (2006), Les guerres de Religion (1559-1629) (2009) et Le Roi, La Cour, L’État, de la Renaissance à l’Absolutisme (2013). Il est par ailleurs secrétaire général de l’Association des historiens modernistes français.
Hugues Daussy est professeur d’histoire moderne à l’Université de Franche-Comté, membre du Laboratoire des Sciences Historiques (EA 2273) et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Spécialiste du XVIe siècle, et plus particulièrement de l’histoire politique de la Réforme française, il est notamment l’auteur de Les huguenots et le roi. Le combat politique de Philippe Duplessis-Mornay (1572-1600) (Genève, 2002) et Le parti huguenot. Chronique d’une désillusion (1557-1572) (Genève, 2014). Il codirige par ailleurs le Groupe de Recherche en Histoire des Protestantismes (GRHP).
Anne Réach-Ngô