Liens amis et visites virtuelles

Cette section est fréquemment mise à jour et enrichie. Vos contributions sont les bienvenues !
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 Raphaël, "Portrait de l'artiste avec un ami", (1518) Paris, Musée du Louvre (source : Web Gallery of Arts). Raphaël, "Portrait de l'artiste avec un ami", (1518) Paris, Musée du Louvre (WGA).

Raphaël, "Portrait de l'artiste avec un ami", (1518) Paris, Musée du Louvre (WGA).

Parmi les sources et modèles de Cornucopia, on trouve quelques références incontournables, en particulier Fabula, Panurge, Calenda, le blog de l’Apahau, ainsi que les sites de la SFDES, du CESR et de l’Association RHR.

Des sites étrangers très dynamiques sont également à consulter avec profit (comme le site de la Renaissance Society of America, de la Sixteenth Century Society & Conference, ou celui du Center for Medieval and Early Modern Studies – CMEMS – de l’Université de Stanford dirigé par Cécile Alduy).

Des programmes tels que Persée et Erudit , qui proposent des articles universitaires en ligne, sont des outils précieux que nous avons évidemment utilisés.

L’iconographie est en grande partie issue de Web Gallery of Art.

1. Histoire et humanités

1. Associations, sociétés et groupes de recherche

Le site de l’Association des Historiens Modernistes des Universités Françaises (AHMUF) recense l’actualité universitaire historique sur toute la période moderne.

Le site de la Société Henri IV, créée par Hugues Daussy recense les actualités autour de l’histoire, la littérature et les arts au temps des guerres de religion et de la reconstruction du royaume de France, et notamment un répertoire des thèses soutenues et en cours sur la période.

L’APAHAU, Association des Professeurs d’Archéologie et d’Histoire de l’Art des Universités, diffuse informations et annonces par le biais de son blog.

Le site du CHAR, Centre d’histoire de l’Art de la Renaissance, rattaché à l’Université Paris I, principalement tenu par ses doctorants, recense l’actualité des expositions, publications, manifestations et actualités diverses en histoire de l’art.

La SIEFAR (Société Internationale pour l’Etude des Femmes de l’Ancien Régime) propose sur son site un très utile Dictionnaire des Femmes de l’Ancienne France et s’intéresse à la Querelle des Femmes.

Le CERPHI regroupe des cher­cheurs tra­vaillant sur l’âge clas­si­que au sens large (de l’huma­nisme aux Lumières). Cette équipe cons­ti­tuan­te de l’UMR 5037 “Institut d’his­toire de la pensée clas­si­que” s’emploie à situer les maté­riaux dans les­quels se sont formés les grands sys­tè­mes de la pensée clas­si­que : reprise des phi­lo­so­phies anti­ques, pro­lon­ga­tion des crises de la Renaissance, de la Réforme et du bou­le­ver­se­ment de la phy­si­que, étude des foyers natio­naux d’élaboration et de cir­cu­la­tion de ces maté­riaux. L’ana­lyse de l’archi­tec­to­ni­que des sys­tè­mes phi­lo­so­phi­ques se cons­ti­tue ensuite, fondée sur la convic­tion que la phi­lo­so­phie est réso­lu­ment seconde, qu’elle orga­nise ses pro­blè­mes et ses héri­ta­ges à partir de ceux que lui font déchif­frer l’his­toire des scien­ces, du droit ou de la théo­lo­gie – et qu’elle les bou­le­verse à son tour.

2.  Bases de données

Le site Hypothèses.org est une plate-forme de carnets de recherche en sciences humaines et sociales proposée par le Centre pour l’édition électronique ouverte (Cléo).

Le site de l’Université de Neuchâtel met en ligne une banque de données coordonnée à l’édition de la correspondance du cardinal Jean Du Bellay, sous la direction de Loris Petris et de Rémy Scheurer. On trouve également dans ces pages des informations sur Jean Du Bellay ainsi que sur le projet FNS dans lequel s’inscrit cette publication (tomes III à VII).

Le site du Casebooks Projects propose l’édition numérique des quelques 85 000 prescriptions que nous avons conservées des médecins astrologues Simon Forman et Richard Napier (1596-1634).

The Post-Reformation Digital Library (PRDL) est une base de données de livres numérisés concernant le développement de la théologie et de la philosophie entre le XVe et le XVIIIe siècle.

Le site de l’EPHE indique le programme des enseignements pour l’année en cours ainsi que les conférences données par les professeurs invités.

Le carnet “Parlement(s) de Paris et d’ailleurs (XIIIe-XVIIIe s.)” propose la chronique d’une recherche en Histoire du droit [rédactrice en chef : Isabelle Brancourt, Chargée de recherche au CNRS, CEHJ (département de l’Institut d’histoire du droit – UMR 7184)]

L’université de Munich met à disposition, en allemand et en anglais, des informations et des documents en lien avec le Seminar für Geistesgeschichte und Philosophie der Renaissance (Séminaire pour l’histoire des idées et la philosophie de la Renaissance).

Le site Early Modern Architecture a pour but de mettre en place un « réseau rigoureux » et interdisciplinaire international ayant pour cadre de recherche l’architecture moderne de l’Europe et ses colonies, du XVe au XIXe siècle, à travers l’étude des dessins, de la théorie et des réalisations architectoniques. Il cherche à mettre en valeur les méthodologies qui relient l’histoire de l’architecture, l’histoire de l’art et les sciences humaines, collecte et diffuse toute initiative savante en rapport avec ces questions.

Le site actu-philosophia, dirigé par Thibaut Gress, propose une rubrique consacrée à la Renaissance.

Le programme interuniversitaire de recherches “Formes du savoir de 1400 à 1750″ est dirigé par Violaine Giacomotto-Charra (Bordeaux 3) et Pascal Duris (Bordeaux 1). Les travaux menés dans ce cadre, autour de la diffusion des savoirs de la fin du Moyen Age à la fin de l’âge classique, portent notamment sur l’histoire matérielle du livre, les questions linguistiques, les formes et genres textuels de la science, ou encore les stratégies d’écriture. Pour la fin de la Renaissance, un projet sur le lexique savant est en cours, le séminaire “Pratique du dialogue et de la dispute dans les textes médicaux” et des colloques et journées d’étude en histoire des sciences et des savoirs ont été organisés. Le site propose bibliographies, liens, dossiers et publications en ligne.

Le projet L’édition italienne dans l’espace francophone à la première modernité (EDITEF) vise à fédérer les recherches sur la production, la diffusion et la conservation au nord des Alpes des livres italiens et propose différentes bases de données et expositions virtuelles, dont une consacrée au polygraphe florentin Gabriele Simeoni.

Le site d’Eliane Viennot (Professeure de Littérature française à l’Université de Saint-Etienne) est une mine d’informations sur l’épineuse Querelle des Femmes, dont on parle souvent sans savoir la définir, et sur d’autres sujets seiziémistes (notamment l’onglet sur Marguerite de Valois). Le contenu en est très riche et tenu régulièrement à jour.

Le carnet de recherches de Stéphanie Chapuis-Després, Prendre corps, propose des articles en lien avec sa thèse, sur l’histoire du corps et du genre à l’époque moderne.

2. Littérature de la Renaissance

a. Informations et généralités

E.F.M.R. est un acronyme pour Etudes Françaises Mises en Réseau. Imaginé par le Service culturel de l’Ambassade de France en Italie, EFMR est un portail bilingue (français & italien) qui mutualise les informations pertinentes pour les chercheurs, professeurs et étudiants en études françaises, et qui offre une vitrine des événements et des ressources disponibles dans les domaines de la didactique, de la langue, de la littérature et des domaines connexes en Italie.
La Bibliothèque Nationale de France a ouvert une nouvelle base de données, http://data.bnf.fr, qui propose des “fiches de référence sur les auteurs et les œuvres” en “regroupant sur une même page toutes les informations issues de ses différents catalogues ainsi que de sa bibliothèque numérique Gallica”.
La Société d’Analyse de la Topique Romanesque avant 1800 a créé un Thésaurus des topoï narratifs de la littérature européenne jusqu’en 1800.
Stéphanie Genand, vaguemestre du nouveau site de la Société des études staëliennes, met en ligne informations et ressources numériques concernant Germaine de Staël et le groupe de Coppet. Lien entre les chercheurs, les associations et les universités, la Société s’adresse, par-delà les frontières, à tous les lecteurs éclairés et enthousiastes de Germaine de Staël.
Éric Hoppenot consacre un blog à Maurice Blanchot et ses contemporains.

Le site du Centre Saulnier (Le Centre de recherche sur la création littéraire en France au XVIe siècle) indique le programme des séminaires proposés sur la littérature de la Renaissance à l’Université Paris-Sorbonne ainsi que les activités des membres du centre (publications, organisation de colloques).
Le site Renaissance Body Project de Cécile Alduy (Université de Stanford)

Le site du CRRS, en anglais, présente l’actualité de ce Centre canadien pour les Études sur la Renaissance et la Réforme.
L’Université de Paris III (Sorbonne Nouvelle) accueille les travaux du groupe Renaissances d’Horace, animé par Nathalie Dauvois et Michel Magnien.
Italica, le site de la RAI consacré à la promotion de la cuture italienne, a consacré une page au Rinascimento italien, avec des articles, des dossiers thématiques et de brèves notices sur des personnages et des textes essentiels de la Renaissance italienne.
Le GRAC dispose d’un site présentant l’actualité de cette dynamique équipe de l’Université de Lyon II ainsi que d’intéressantes ressources (par exemple les Actes du colloque Mariage des corps, mariage des esprits qui s’est tenu à Lyon en 2009). Il abrite également les pages de la RHR et du riche projet “Mondes humanistes et classiques”.
Le séminaire de jeunes chercheurs Polysémie se tient à l’ENS une fin d’après-midi par mois depuis 1999. Il explore chaque année une notion choisie pour sa richesse sémantique et la variété des champs d’étude qu’elle permet d’aborder, afin de mieux cerner la Renaissance dans toute sa complexité. Le séminaire dispose à présent d’un site sur lequel on peut par exemple trouver le rappel du programme des travaux des années précédentes ainsi que les derniers appels à contribution.
L’Association des Amis d’Aubigné recense toutes les publications et manifestations qui ont trait à d’Aubigné, son oeuvre, ses contemporains et sa famille. Elle est responsable de la publication des fameux “Cahiers d’Aubigné”, Albineana.
La Bibliographie Internationale de l’Humanisme et de la Renaissance est disponible en ligne depuis n’importe quel poste, la première page de la recherche s’affichant, même si l’internaute ou son institut n’est pas abonné. Près de 300 000 monographies et articles, dix-neuf mille personnages de la Renaissance sont référencés.
Une page Web consacrée à Cervantès et Boccace : Semanas del Jardin. Il s’agit d’un document rédigé en langue espagnole diffusant des informations sur l’œuvre des deux auteurs, les relations entre la nouvelle italienne et la nouvelle espagnole du Siècle d’or, une bibliographie, des éditions numérisées, ou encore des informations sur des colloques qui auront lieu cette année.

b. Revues en ligne

Des articles, portant notamment sur le XVIe siècle, sont librement disponibles dans les Cahiers en ligne de l’Université de Louvain.
La Revue de l’Institut des Langues et des Cultures d’Europe et d’Amérique, s’intéresse surtout à la traductologie. ILCEA se réclame d’une conception moderne des humanités et s’intéresse à tous les aspects des cultures, à l’histoire et à l’actualité des pays et des aires politiques et culturelles, aux genres et aux formes ainsi qu’au passage d’une langue ou d’un lexique à l’autre.

La revue Rursus est consacrée à des études portant sur la réécriture.

La revue Italique est consacrée au patrimoine que constitue la poésie italienne de la Renaissance, depuis Pétrarque jusqu’à la période baroque.

c. Textes

Le site Gallica donne accès aux collections de la Bibliothèque Nationale de France qui ont été numérisées.
Le site ABU donne un accès libre au texte intégral d’œuvres du domaine public francophone sur Internet depuis 1993.
L’université d’Exeter donne accès à quelques œuvres rééditées sous forme électronique.
Un site consacré à L’Astrée propose une édition du texte accompagné d’un riche appareil critique.
Le site de l’Université de Düsseldorf propose des ouvrages numérisés. La base comporte en 2011, pour la période du XVIe siècle, plus de 400 titres. Certains d’entre eux sont réunis par collections. C’est par exemple le cas de deux ouvrages concernant les danses macabres ou de deux autres consacrés à l’art des jardins.

Le programme Architectura sur le site du CESR propose en ligne de nombreux textes des XVIe et XVIIe siècles relatifs à l’architecture mais qui peuvent bien sûr intéresser d’autres disciplines (on y trouve par exemple toutes les éditions de l’Hypnerotomachia Poliphili).
Des transcriptions sont disponibles sur le site Epistemon qui est désormais rattaché au programme BVH, Les Bibliothèques virtuelles humanistes.
Le site ALI RASTA de l’université de Pavie est consacré aux anthologies de poésie publiées en Italie à l’époque moderne ( XVIe – XVIIIe siècles).
L’Intra Text Digital Library et la Biblioteca italiana proposent un bon choix de textes italiens. L’Intrat Text Digital Library propose aussi des ouvrages écrits dans d’autres langues.

La section base de données HERCULE-XVI comporte l’ensemble des traités (en langue française) de rhétorique, de poétique et de rhétorique seconde de la Renaissance. Une partie de cette base est en accès libre.
The Perseus Digital Library donne accès à une banque de textes de la Renaissance numérisés.

Le site canadien French Renaissance Paleography, présente une sélection d’une centaine de textes de 1300 à 1700, avec les outils pour les décrypter.

L’édition numérique de La Nef des folles de Josse Bade (1500) est mise en ligne par les ELLUG, dans une édition de Charles Béné.

Claire Sicard anime plusieurs sites autour de la poésie du milieu du XVIe siècle, parmi lesquels un carnet de recherches consacré à Mellin de Saint-Gelais et un site, La rimerie, consacré à la production versifiée des années 1530-1560, tenue dans un relatif mépris par Du Bellay, Ronsard et leurs amis.

– Sur Montaigne
Le site du Montaigne Project, conduit par Philippe Desan, propose l’édition Villey-Saulnier des Essais et les images digitales correspondantes de l’exemplaire de Bordeaux, ainsi que l’édition de 1595 (A. L’Angelier) et le Journal de voyage.
Le site des Montaigne Studies, en collaboration avec ARTFL et son moteur de recherche “Philologic” et lié au précédent, met par ailleurs en ligne (sous la rubrique “online Essais & Journal de voyage) le texte des Essais dans les éditions de 1580 (S. Millanges) et de 1588 (A. L’Angelier). La publication d’autres textes de Montaigne et d’une bibliographie complète des éditions des Essais non seulement en français mais aussi dans toutes les autres langues (plus de 225 éditions) est également prévue.

– Sur Ronsard
Sur le précieux site de Gallica on trouve notamment l’édition numérisée en mode texte des Amours de Ronsard par Catherine et Henri Weber.

Il est possible de consulter gratuitement les cinq premiers tomes de l’édition Laumonier des oeuvres complètes de Ronsard sur le site scribd.com. La numérisation se présente en mode image.

Le site de David Wyatt en anglais, propose d’offrir aux anglophones un accès aux textes de Ronsard et envisage à terme de publier l’intégrale des chansons contemporaines sur ses textes.

Sur Shakespeare

Le site Open Shakespeare offre, en accès et utilisation libres, des oeuvres numérisées de l’auteur anglais ainsi que des textes critiques.

d. Dictionnaires

Les éditions Classiques-Garnier mettent en ligne le Grand Corpus des grammaires françaises, des remarques et des traités sur la langue (XVe-XVIIe siècles).

Le site de Russon Wooldridge propose des dictionnaires anciens.

Le laboratoire Métadif, affilié au CNRS et à l’Université de Cergy-Pontoise, a créé en 2002 un Musée virtuel des dictionnaires qui est en évolution constante. Sa vocation est de présenter une bibliographie des dictionnaires et des travaux s’y rapportant. On y trouve aussi la biographie des principaux lexicographes, ainsi que des extraits des ouvrages (scanners ou photographies), par exemple du Dictionnaire François Latin de Robert Estienne (1539). À partir des pages sur l’histoire des dictionnaires, comme à partir des pages de la recherche chronologique ou de la recherche par auteur, il est possible d’accéder à la biographie des lexicographes et aux photographies des ouvrages. L’équipe du Musée Virtuel est en permanente recherche d’écrits se rapportant aux dictionnaires et invite ses lecteurs à lui faire part de travaux ou d’articles qui leur semblent importants et qui ne figurent pas sur le site (contact : Arnaud Léturgie).

4. Grec et latin à la Renaissance et néo-latin

a. Sites et revues en ligne consacrés au néo-latin

Site de la Semen-l (Société d’Etudes Médio et Néo-latines). Il relaie toutes les actualités de la recherche néo-latine (séminaires, colloques, thèses en cours…)
Site de l’IANLS (International Association for Neo-Latin Studies).
Site Rome et ses renaissances (Paris-Sorbonne).
La revue Camenae se consacre à l’étude de la réception des savoirs antiques au Moyen-Âge et à la Renaissance, en latin comme en vernaculaire et reflète les préoccupations de l’équipe SAPRAT de l’École pratique des Hautes Études. La revue Camenulae publie en ligne des numéros thématiques, reflétant les intérêts de l’EA 4081 « Rome et ses renaissances » de l’Université Paris-Sorbonne, c’est-à-dire l’exploration de la philosophie, de la littérature et des arts du monde romain antique, de la relation entre ces disciplines et de leur réception au Moyen Âge et à la Renaissance.

b. Enseignement des langues anciennes à la Renaissance

Le carnet de recherche La question du latin du sociologue Philippe Cibois propose une réflexion sur le renouvellement des finalités de l’enseignement du latin. On y trouve des documents intéressants sur la façon dont différentes époques – et notamment la Renaissance – ont envisagé cet enseignement.
Le site Cassandra organisé par Pascale Hummel (INRP) présente une base de donnée sur l’enseignement du grec (XVIe-XXe s.). Il fournit d’intéressantes listes de manuels consacrés au grec à la Renaissance.

c. Traductions en ligne (renaissantes et plus récentes)

Un site est consacré à l’Iliade et l’Odyssée. Il fournit notamment les textes en grec et de nombreuses traductions (y compris celles de Salel ou de Peletier du Mans).
Le site de Philippe Remacle met en ligne une banque de textes considérable.
Le projet de l’Université de Louvain Itinera Electronica propose de nombreuses ressources : son objectif est de fournir un appui technologique à l’enseignement et à l’apprentissage des langues anciennes, spécialement le latin.
Enfin, le site Poeti d’Italia in lingua latina rassemble tous les textes des poètes italiens de langue latine, du Trecento au Cinquecento.

5. Autour du livre

Le site de Bel 16 constitue le carnet de recherches du projet de bibliographie des éditions françaises du XVIe siècle.

Le blog Histoire du livre est destiné à faire circuler l’information relative aux recherches en histoire du livre : conférences, nouvelles publications, travaux en cours, etc.
Le carnet de recherche de Raphaëlle Bats intitulé Les préfaces du Griffon. Sébastien Gryphe : imprimeur, éditeur, auteur permet de suivre ses travaux préparatoires à l’édition des préfaces signées par Sébastien Gryphe. Ces recherches ont été initiées en 2006 après le colloque Sébastien Gryphe : Quid Novi, organisé par Raphaële Mouren. Le blog partage les premiers résultats, notamment en matière de recensement afin d’éviter que d’autres chercheurs se lancent dans les mêmes recherches quand un gros travail a déjà été fait. Il a également pour but de partager une méthodologie et d’échanger sur celle-ci avec d’autres chercheurs.
L’un des rédacteurs du site Hypothèses, Jean Stouff met à notre disposition toute une série de références pour le livre ancien.
L’Institut de recherche et d’histoire des textes est une unité propre de recherche du CNRS. L’IRHT a pour objet la recherche fondamentale sur le manuscrit médiéval et la transmission des textes de l’Antiquité à la Renaissance. Le champ couvert par l’IRHT est celui des langues de culture écrites autour du bassin méditerranéen : hébreu, grec, latin, arabe et langues romanes. La période étudiée commence avec la fin du monde antique et la mise en place du livre proprement médiéval et se prolonge jusqu’à l’apparition du livre imprimé.
Le “cluster 13″ intitulé “De la Renaissance aux Lumières : évolution des idées et édition des textes” présente les différentes facettes de cet ambitieux programme, fondé sur une interprétation de l’évolution des idées depuis la Renaissance jusqu’au siècle des Lumières et une réflexion sur les modes d’écriture de la philosophie à une époque où littérature et philosophie sont deux faces complémentaires d’une même démarche intellectuelle.
Le site de Raphaëlle Mouren hébergé par l’ENSSIB présente les travaux de cette seiziémiste, MCF à l’Enssib, chercheur au Centre Guillaume Budé/EA Rome et ses renaissances, ainsi qu’à l’Université Paris-Sorbonne et à l’Ecole pratique des hautes études, ancien membre de l’École française de Rome, docteur en philologie grecque, conservateur des bibliothèques, archiviste paléographe et présidente de la section des manuscrits et livres rares, IFLA.
Produit par le ministère de la Culture et de la Communication, le site 1561-2011 Garamond a été conçu à l’occasion du 450e anniversaire de la mort du célèbre imprimeur Claude Garamond. On y trouve de nombreuses ressources textuelles et iconographiques sur l’imprimerie à la Renaissance, mais aussi sur l’usage le plus contemporain du caractère auquel Garamon$d a donné son nom.

6. Perspectives médiévales

Le blog Pecia est dédié au manuscrit médiéval, jusqu’à ses rapports avec les premiers incunables.
Le carnet de recherche Laetus diaconus est un espace d’échange interdisciplinaire sur les pratiques de l’écrit et du visuel au Moyen Âge. Il est conçu pour accompagner des travaux de recherche. Il fait aussi l’état des travaux menés par l’équipe du projet CBMA.
Le groupe Questes réunit des doctorants médiévistes de toutes disciplines autour d’une liste de diffusion des informations sur les études médiévales et d’un séminaire mensuel, dont les travaux sont publiés dans le bulletin de Questes.
Le site ARLIMA (Archives de Littérature du Moyen Âge) propose des notices sur les auteurs de la littérature médiévale en langue vernaculaire : chaque notice comporte une courte biographie de l’auteur (lorsqu’il est connu), et la liste de ses œuvres. Pour chacune sont détaillées les dates de composition, la forme, la langue, les manuscrits, les éditions modernes, et une bibliographie critique régulièrement mise à jour.
La base électronique Aristoteles Latinus Database, éditée par Brepols, offre les traductions médiévales gréco-latines des œuvres d’Aristote ainsi que tout le corpus des œuvres logiques d’Aristote. Elle constitue un outil de recherche fondamental pour qui s’intéresse à la réception des œuvres du fondateur du Lycée au Moyen-Âge et à la Renaissance.

7. Perspectives comparatistes

La SFLGC (Société Française de Littérature Générale et Comparée), destinée à organiser et unifier les activités comparatistes. Belle mise au point sur ce qu’est une thèse comparatiste notamment.
Le C.L.A.M. (centre de recherches comparatistes sur les littératures anciennes et modernes), dirigé par Françoise Lavocat, met en relation traités théoriques antiques et modernes (français, italiens, espagnols…) avec les productions littéraires modernes (XVIe-XVIIe s.).

8. Arts

a. Musique

Les pages de la Société française du Luth (SFL) donnent des informations sur l’actualité de cette association.
Ricercar est un programme de recherche en musicologie attaché au CESR, soutenu par le Ministère de la culture et le CNRS. Ses activités s’articulent autour de la recherche en musicologie, la valorisation du patrimoine musical à la Renaissance à travers les éditions critiques imprimées et numériques et la constitution d’un fonds documentaire musical de la Renaissance.
Le site de Will Kimball est consacré au trombone (en anglais), il comporte notamment des pages sur l’histoire de l’instrument et de ses ancêtres, en particulier au XVIe siècle.
Le blog de l’Atelier Philidor, librairie musicale spécialisée dans les périodes médiévale, renaissance et baroque, tient l’actualité des concerts et des stages de musique ancienne, et des parutions de partitions anciennes.

Le site d’Olivier Bettens consacré à la prononciation du français chanté du Moyen Âge à la période baroque.

L’Ensemble Entheos, dirigé par Benoît Damant, est entièrement consacré à la musique de la Renaissance.

La Compagnie de l’Escarboucle ensemble de musique anciennes réunissant musiciens, chanteurs, danseurs, comédiens, se consacre à la période charnière entre le Moyen-Age et la Renaissance, du XIVe au XVIe siècles.

L‘Octuor vocal Divins Propos propose une musique vocale de qualité avec un effectif adapté à la période de la Renaissance. Le répertoire s’articule autour des chansons polyphoniques de la Renaissance française, avec toute la rigueur que confère la spécialisation et tout l’enthousiasme qu’exige la passion.

L’Ensemble Ludus Modalis, choisit d’interpréter le répertoire polyphonique de la Renaissance et du début du baroque.

L’Ensemble La Morra se consacre à l’interprétation de la musqique du Moy-Age tardif et de la Renaissance, sous la direction de Michal Gondko et Corina Marti.

Les Musiciens de Saint-Julien ensemble de musique ancienne dirigé par François Lazarevitch, est centré sur les airs de cour, la musique écossaise ancienne, les brunettes et les pages du grand répertoire baroque.

Le Trésor d’Orphée constitué d’un noyau de cinq musiciens, Robin Troman, Thierry Meunier, Julia Griffin, Emily Audouin et Jean-Marie Poirier, possède un répertoire enraciné dans la musique de la Renaissance et englobe aussi l’ère baroque (1450-1750). Il s’attache à faire revivre des musiques oubliées ou méconnues et souvent rapport avec sa région de résidence, Les Pays de la Loire.

L’Ensemble Scandicus, ensemble vocal professionnel à voix d’hommes, propose de s’attacher à la recherche, la restitution et l’interprétation de la musique vocale de la Renaissance.

L’ensemble suisse Thélème place la voix au centre de son travail et s’interroge sur les relations qu’entretient le musicien avec son public en proposant un travail scénique en alternative avec les formes habituelles du concert. L’ensemble utilise la musique ancienne comme matériau brut permettant une réflexion sur les rôles du musicien dans la société.

L’Ensemble The Tallis Schollars, est un ensemble vocal britannique dirigé par Peter Philips, sépcialisé dans le répertoire vocal sacré a cappella de la Renaissance.

La Compagnie Outre Mesure, dirigée par Robin Joly, réunit musiciens et danseurs autours de concerts et de bals Renaissance.

L’Ensemble Obsidienne, ensemble vocal et instrumental, ressuscite le répertoire du Moyen-Age et de la Renaissance en conciliant art de l’interprétation et de l’improvisation.

b. Musées et châteaux

Ces différents musées proposent sur leur site une présentation de leurs collections permanentes. Ils proposent en outre des sections consacrées aux expositions et aux conférences et autres événements, en cours et à venir, qu’ils organisent.

Le musée du Louvre (Paris).
Le musée national de la Renaissance (château d’Ecouen, Val d’Oise).
Les châteaux de la Loire (site Atout France).
Le musée Jacques Cartier (Saint-Malo).
La National Gallery (Londres).
La Courtauld Gallery (Londres).
La National Portrait Gallery (Londres).
Hampton Court Palace (Surrey).
Haddon Hall (Derbyshire).
Scuderie del Quirinale (Rome).
Musée du Vatican (Vatican).
Galleria Borghese (Rome) ; le site de la Galleria Borghese contient également les informations sur les collections et expositions des palais Barberini, Spada, Corsini…
Palazzo Doria Pamphilj (Rome).
Musées de Florence (Florence).
Musées de Venise (Venise).

c. Ressources sur internet

Protestantisme et images propose une réflexion, des initiatives et des aides dans le domaine des arts visuels et de la culture, en relation avec le protestantisme et plus largement le christianisme.
Le site de l’historien d’art Allan T. Kohl, AICT, propose des photographies (architecture et sculpture) libres de droit pour un usage pédagogique et non-commercial.
Le blog de Jean-Christophe Pucek, Passée des arts, se veut un espace de partage et d’échange autour de la musique, de la peinture ou de la littérature du Moyen-Âge jusqu’au milieu du XXe siècle, avec quelques échappées plus contemporaines.
Cranch Digital Archive propose un accès à des informations relevant de l’histoire, de la technique et de la conservation des tableaux de Lucas Cranach (c.1472 – 1553) et de son atelier. Il reproduit plus de 400 œuvres de Cranach et environs i5000 images et documents mises à disposition par 19 institutions partenaires du projet, initié en 2009.
Une banque d’images concernant les peintures conservées en Italie du sud, et exécutées aux XVIe et XVIIe siècles est disponible sur le site italien Patrimonio Latente Chaque œuvre est accompagnée d’une notice mentionnant les données sur l’œuvre, l’état de conservation, et proposant une courte analyse iconographique.

9. Résidences, bourses ouvertes aux chercheurs seiziémistes.

Le Centro Internazionale di Studi della Civiltà Italiana “Vittore Branca” est un centre de ressources internationales qui permet aux chercheurs de travailler et vivre sur l’Ile de San Giorgio Maggiore à Venise, offre des bourses aux jeunes chercheurs, et des cofinancements aux chercheurs confirmés.

10. Thèses.

L’ABES a ouvert, le 11 juillet 2011, “thèses.fr” , véritable portail des thèses de doctorat françaises qui propose 6 000 thèses de doctorat soutenues depuis 2006 dans une cinquantaine d’établissements. L’accès au texte intégral est disponible pour plus de 4 000 thèses. Dans les prochains mois, theses.fr s’enrichira des données sur les thèses de doctorat en préparation, notamment celles disponibles dans le Fichier central des thèses ainsi que de la bibliographie nationale des thèses, répertoire exhaustif de toutes les thèses soutenues en France depuis 1985, disponible aujourd’hui au sein du catalogue Sudoc. Il a donc l’ambition d’être un portail d’accès unique aux thèses pour en améliorer la visibilité.

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