Maurice Scève. Le poète en quête d’un langage – Michèle Clément, Vân Dung Le Flanchec et Anne-Pascale Pouey-Mounou
Maurice Scève. Le poète en quête d’un langage
Sous la direction de Michèle Clément, Vân Dung Le Flanchec et Anne-Pascale Pouey-Mounou
Le langage poétique de Maurice Scève est ici étudié dans sa variété générique et le dynamisme de son élaboration, à travers ses matériaux de base, les signes donnés par divers codes, verbaux, iconiques, culturels, composantes essentielles d’une poétique scévienne à mettre en lumière.
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
PARTIE I – POÉTIQUE IMPLICITE ET PERSONA ÉNIGMATIQUE
POÉTIQUE ET ÉVOLUTION DES FORMES
François Cornilliat, « “Salmodier vers, non vers ambitieux” . Pourquoi (et comment) dire sans avoir à le dire ? »
François Rigolot, «1544, Quand Scève corrige Marot. Pour donner une « plus haulte vertu » à sa Délie »
Xavier Bonnier, «Scève et la forme du sonnet »
L’AUTEUR, SON TRAVAIL ET SES MASQUES
Thomas Hunkeler, « “Se composer au fil du temps qui court”. Portrait du poète à travers ses sonnets liminaires de 1547 »
Michel Jourde, « Maurice Scève et Jean de Tournes. La pensée du livre »
PARTIE II – AU CREUSET DE LA LANGUE
LES HÉRITAGES
Adeline Desbois-Ientile, « La fabrique de la rime.Scève lecteur des Epistres de l’amant vert »
Emmanuel Buron, « Scève et Léon L’Hébreu. Discours poétique et discours philosophique dans Délie »
Alice Vintenon, « Les “miracles d’amour” dans la Délie »
LES TRADUCTIONS
Roland Béhar, « “En désir suspenduz”. Maurice Scève à l’école de la prose sentimentale espagnole dans La Deplourable Fin de Flamete (1535) »
Véronique Duché, « “Pamphile au desert”. Maurice Scève traducteur »
Mathilde Thorel, « Scève entre vers et prose. Un langage “point tant obscur, qu’elaboré et non vulgaire” »
Audrey Duru, « Poétique de la traduction chez Maurice Scève. La Deplourable Fin de Flamete (Lyon, 1535) et les psaumes 26 et 83 (Lyon, 1542) »
ÉLÉMENTS D’UN IDIOLECTE SCÉVIEN
Jean Lecointe, « Les habitudes d’écriture de Maurice Scève. Un état des lieux »
Romain Menini, « Microcosme : “poésie pérenne” ? »
Agnès Rees, «Rudesse et “énergie” dans la Délie de Maurice Scève »
PARTIE III – SYMBOLISME ET MATÉRIALITÉ
L’ORALITÉ, LA MUSIQUE ET LA FÊTE
Irvin Raschel, « Délie, l’écoute »
Jean Vignes, « Maurice Scève, Pernette Du Guillet et la musique »
Richard Cooper, « Scève, Serlio et la Fête »
LANGAGE VISUEL ET LANGAGE VERBAL
Pierre Martin, « Erreurs et morts. La Délie en quête de “la sensation du fermé” »
Gisèle Mathieu-Castellani, «Le jeu du texte et de l’image dans Délie. Une poétique de la tension et du conflit »
Claudie Balavoine, « Scève et la cohérence du langage emblématique »
Michael J. Giordano, « L’écu héraldique et le corps de la femme dans les Blasons anatomiques du corps féminin. Autour de deux blasons de Maurice Scève »
LE SIGNE ET LA RÉCEPTION
Tom Conley, « Lire Scève en perspective »
Nancy M. Frelick, « Délie et le langage des yeux »
Hélène Steyer–Diebold, « “… celle en qui mourant je vis”. Le poète, l’Œuvre et la mort »
James Helgeson, « Scève de mort à vie. Quelques “relectures” de Scève (Ronsard, Ashbery) »
Richard Cooper, Conclusions
Bibliographie
Index des noms de personnes
Index des personnages
Résumés
Présentation sur le site de l’éditeur.