Passeurs de textes Imprimeurs et libraires à l’âge de l’humanisme
Comptes rendus des articles :
- Raphaële Mouren, “Paul Manuce : les débuts d’un imprimeur humaniste.“
- Elise Rajchenbach-Teller, “De “ceux qui de leur pouvoir aydent et favorisent au publiq” : Guillaume Rouillé, libraire à Lyon“.
- Rémi Jimenes, “Pratiques d’atelier et corrections typographiques à Paris au XVIe siècle : l’édition des oeuvres de saint Bernard par Charlotte Guillard“.
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“Ce volume rassemble les communications du colloque tenu à l’École nationale des chartes et à la Bibliothèque Sainte-Geneviève les 30 et 31 mars 2009, à l’initiative conjointe du Centre d’études supérieures de la Renaissance et de l’École nationale des chartes.
L’articulation entre imprimerie et humanisme, trop souvent perçue comme évidente, est le file conducteur de ces contributions qui interrogent la place singulière de imprimeurs-libraires dans la communauté savante du XVIe siècle. Véritables médiateurs, ces « passeurs de textes » figurent aux côtés des auteurs parmi ceux qui recueillent un héritage autant qu’ils le transmettent.
La variété méthodologique des analyses – portant aussi bien sur les catalogues des maisons d’édition que sur des collaborations suivies avec des auteurs, des mises en texte originales, la portée et la réception de certaines éditions, la diffusion par des réseaux commerciaux ou culturels – a permis de préciser les notions d’ « imprimeur humaniste »et d’ « humaniste imprimeur », tout en décrivant des réalités et des stratégies singulières : du savant qui se fait typographe au marchand-libraire soucieux avant tout de profit, le rapport à l’humanisme peut en effet se déployer en un large éventail.”