Magda Campanini, Marine Parra, Carole Primot, Anne Réach-Ngô, Côme Saignol, Miriam Speyer, Sylvie Vervent-Giraud et Richard Walter – Le projet Joyeuses Inventions : circuler dans le réseau des recueils collectifs de poésies récréatives du XVIe siècle, une entrée par la porte du Trésor

Cette section constitue la partie 8 de 12 du numéro
LE VERGER - Bouquet XXIII : Circulation des écrits & Humanités numériques

Magda Campanini, Marine Parra, Carole Primot, Anne Réach-Ngô, Côme Saignol, Miriam Speyer, Sylvie Vervent-Giraud et Richard Walter

Logo du projet Joyeuses Inventions. Conception : Anne Réach-Ngô, réalisation : Tamara Gluschetckaia.

Logo du projet Joyeuses Inventions. Conception : Anne Réach-Ngô, réalisation : Tamara Gluschetckaia.

Le projet Joyeuses Inventions interroge les modalités de publication numérique des recueils collectifs de poésies à travers un cas singulier, l’édition critique du Trésor des joyeuses inventions du parangon de poésies, paru à quatre reprises de 1554 à 1559. En articulant trois perspectives complémentaires, le projet examine les modalités singulières d’éditorialisation des oeuvres, des éditions, des exemplaires et des poèmes du corpus suivant trois pratiques déjà bien documentées par la communauté des éditeurs numériques : l’archive éditorialisée, l’édition de lecture et l’édition enrichie. L’originalité du projet Joyeuses Inventions tient à la mise en circulation des textes édités entre ces trois niveaux d’éditorialisation par la création d’un entrée nouvelle dans le corpus des poèmes du Trésor : l’“hyperpoème”, artefact éditorial qui permet de lire les différentes manifestations des poèmes au cours de leurs éditions successives en s’affranchissant d’une édition de référence qui servirait de pivot à l’identification de variantes. La visée de cette édition critique numérique, qui revendique une dimension expérimentale, est de donner à lire et à interroger la variabilité du texte, le réagencement du recueil et son intégration au sein d’un réseau de poèmes qui paraissent dans plus d’une vingtaine de recueils collectifs de poésies tout au long du XVIe  siècle.

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Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger “Circulation des écrits littéraires de la Première Modernité & Humanités numériques”, on peut se reporter ici.

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◀︎◀︎ Carole Primot – Des Traductions de latin en françoys au Thresor des joyeuses inventions : sources latines et inventions françaisesMarine Parra et Miriam Speyer – Mettre en livre, mettre en texte : le projet Joyeuses Inventions comme observatoire linguistique en diachronie de la poésie renaissante ►►