Elodie BÉNARD Les vies d’écrivains (1550-1750) Contribution à une archéologie du genre biographique

Entre la Vie de Ronsard, dont la première version parut en 1586, et l’Éloge de Molière dû à Chamfort en 1769, se développe un genre qui prend son autonomie par rapport à la tradition des Vies d’hommes illustres issue de l’Antiquité : la Vie d’écrivain. Élodie Bénard distingue trois périodes dans l’évolution du genre : la période rhétorique – lorsque le genre était lié à la tradition de l’éloge –, la période mondaine – où la Vie d’écrivain se détache de celle d’homme de lettres –, et la période historique, avec son nouvel impératif de véridicité combiné au goût croissant pour l’anecdote et le secret – les anecdotes prétendant révéler les secrets.
Le présent ouvrage offre ainsi une étude fine et documentée des caractéristiques des Vies d’écrivains et de leur évolution du XVIe au XVIIIe siècle, en même temps qu’une réflexion approfondie sur la façon dont s’est constituée l’histoire littéraire au moment où elle a commencé à prendre conscience d’elle-même.

Pages de couverture

Page de couverture

Partie de l’ouvrage sur le XVIe siècle :

PREMIÈRE PARTIE : DES VIES D’ILLUSTRES AUX VIES D’ÉCRIVAINS (1550-1700)

Introduction de partie

Chapitre premier. La Vie d’homme de lettres (1550-1650) : bien dire ou dire vrai
La Vie éloquente : Vies de Ronsard et de Sainte-Marthe
La Vie savante : Vita Peireskii
La Vie, préambule de l’oeuvre
Conclusion du chapitre premier