L’Histoire à la Renaissance – À la croisée des genres et des pratiques

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L’Histoire à la Renaissance. A la croisée des genres et des pratiques, (Darmon (Rachel), Desbois-Ientile (Adeline), Petit (Adrienne), Vintenon (Alice), Classiques Garnier, Paris, 454 pp, 46 €

Ce recueil explore les frontières de l’histoire. À la croisée des genres littéraires, elle est à la fois reconnue comme matériau, discipline et forme narrative. À la croisée des pratiques, les formes de l’histoire renvoient également aux différents usages qui en sont faits.

Le volume est issu des travaux du séminaire « Polysémie. Littérature, arts et savoirs de la Renaissance » de l’année 2011-2012, consacrée à la notion d’histoire. Renvoyant à la fois à un objet (l’ensemble des faits passés), à une discipline (l’acquisition de la connaissance du passé et les méthodes qui président à celle-ci), ou à un mode de représentation (le récit), l’histoire est une notion fortement polysémique, souvent éclatée en autant de significations. L’enjeu de ce volume a au contraire été de tenir ensemble les différentes acceptions, en réunissant des spécialistes de langue, d’histoire et de littérature, et en centrant le questionnement sur les frontières de l’histoire, à la croisée des genres et des pratiques : quelle place l’histoire occupe-t-elle au sein du champ des belles-lettres ? Comment les lettrés de la Renaissance définissent-ils la matière historique et quels sont les enjeux expliquant sa présence dans les divers types de productions écrites de la Renaissance ? Quelles sont les caractéristiques associées au récit historique par rapport au récit fictionnel ? C’est à partir de ces questions que nous avons cherché à esquisser les contours d’une histoire, dont la forme et les pratiques ont fait l’objet de débats au cours de la Renaissance.

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