Sébastien CASTELLION, Conseil à la France désolée Édité par Florence ALAZARD, Stéphan GEONGET, Laurent GERBIER, Paul-Alexis MELLET, Romain MENINI

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Sébastien CASTELLION, Conseil à la France désolée, édition de  Florence ALAZARD, Stéphan GEONGET, Laurent GERBIER, Paul-Alexis MELLET, Romain MENINI, Paris-Genève, Droz, 2017, CLXXXII – 114

En 1562, Sébastien Castellion (1515-1563) publie le Conseil à la France désolée dans un contexte dramatique. Le conflit qui l’oppose à Calvin depuis l’exécution de Michel Servet dix ans plus tôt n’a cessé de s’envenimer, et Castellion voit désormais la France sombrer dans les guerres de religion : c’est à cette France « désolée » par les affrontements religieux qu’il adresse le Conseil, ultime tentative pour préserver les conditions de la paix. A l’instar d’Etienne Pasquier dans son Exhortation aux princes et seigneurs du conseil privé du Roy paru l’année précédente, Castellion prend clairement parti contre le « forcement de consciences » dont il montre à la fois l’impossibilité morale, l’illégitimité religieuse et l’inefficacité politique. Apostrophant ensemble les catholiques et les protestants, l’homme du commun et le prince, Castellion interroge la définition même de l’hérétique et forme le vœu qu’aucun homme ne puisse être mis à mort au motif qu’il s’écarte des croyances communes.

INTRODUCTION
Présentation générale
Eléments biographiques
Les enseignements de l’édition ancienne
Le contexte historique du Conseil à la France desolée (1560-1562)
Forme et construction du Conseil à la France désolée
Genre, structure, rhétorique
Enonciation et destinataires
Langue et lexique du Conseil
Le Conseil : morale, théologie, politique
Morale du Conseil
Le Conseil : un traité de théologie ?
Enjeux politiques du Conseil
Fortunes et usages du Conseil

CONSEIL À LA FRANCE DÉSOLÉE

CHRONOLOGIE

BIBLIOGRAPHIE

INDEX