Anthony Le Berre – Le traité de peste de la Renaissance, un objet littéraire ?

Cette section constitue la partie 5 de 8 du numéro
Bouquet XXVIII : Comment aborder l'étude des minores ?

Anthony Le Berre (Aix-Marseille Université)

Le Tintoret, "Saint Roch guérit les pestiférés" (détail), 1549, Eglise Saint-Roch, Venise (source : WGA).

Le Tintoret, "Saint Roch guérit les pestiférés" (détail), 1549, Eglise Saint-Roch, Venise (source : WGA).

Exhaustivité, concision, simplicité : décidément, la prose technique du traité médical n’a pas beaucoup d’arguments pour retenir l’attention d’un regard littéraire qui, de nos jours, est habitué, accommodé même, au partage qui sépare les sciences et les lettres. Que les auteurs médicaux revendiquent brièveté et rudesse ne peut qu’accentuer ce hiatus. Pourtant, l’exemple du traité de peste en français, qui foisonne de plus en plus au cours du XVIe siècle, laisse entrevoir des pistes fécondes. Dans ce corpus affleurent en effet des vers, des métaphores, des histoires, la recherche d’un style à même de produire des impressions sur le lecteur. Ces saillances n’ont pas qu’une fonction ornementale et peuvent servir l’écriture du savoir.

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Pour consulter le sommaire du bouquet du Verger consacré aux minores, on peut se reporter ici.

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