Pauline Deschamps-Kahn – La mise en œuvre des pigments et la pratique picturale pour la représentation des étoffes noires en Italie au XVIe siècle : une enquête historique et scientifique.

Cette section constitue la partie 4 de 12 du numéro
LE VERGER Bouquet XXVI La couleur noire à la Renaissance

Pauline Deschamps-Kahn (EPHE)

Santi, Raffaello, dit RaphaëlItalie, Musée du Louvre, Département des Peintures, INV 614 - https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060770 - https://collections.louvre.fr/CGU

Santi, Raffaello, dit Raphaël, Portrait de l'artiste avec un ami (détail), Italie, Musée du Louvre, Département des Peintures, INV 614 - https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060770 - https://collections.louvre.fr/CGU

À travers un cheminement depuis la fabrication et la circulation des pigments noirs jusqu’à la pratique picturale des ateliers pour l’utilisation de la couleur noire, appréhendée notamment par les techniques d’imagerie scientifique et d’analyse physico-chimique, sera appréhendée la représentation de la texture des tissus noirs. La fabrication de la couleur noire par le peintre n’a pas pour seul dessein la représentation de cette teinte mais sert également directement à la création de l’épaisseur des étoffes, par un jeu d’empâtements et de superpositions de matières. Dans quelle mesure les méthodes d’analyse et d’imagerie scientifique constituent-elles une source pour comprendre la représentation par le peintre des effets et tonalités changeants des costumes noirs, notamment l’aspect doux et soyeux de la soie ou le tissage du velours ?

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◀︎◀︎ Elodie Ripoll – Le noir dans l’épistémologie visuelle de la Renaissance – Approche quantitative et diachronique.Anthony Le Berre – Se noircir le poil : les recettes des médecins face aux canons de beauté de la Renaissance. ►►