Alice Vintenon : Vrais et faux hiéroglyphes dans Gargantua

Cette section constitue la partie 17 de 18 du numéro
LE VERGER – Bouquet I : Gargantua et le Quart Livre de Rabelais

Alice Vintenon, Université Paris-Ouest

Horapollon, "De la signification des notes hiéroglyphiques des Aegyptiens, c'est à dire des figures par les quelles ilz escripvoient leurs mystères secretz et les choses sainctes et divines", Paris, J. Kerver, 1543 (Source : Gallica).

Horapollon, "De la signification des notes hiéroglyphiques des Aegyptiens, c'est à dire des figures par les quelles ilz escripvoient leurs mystères secretz et les choses sainctes et divines", Paris, J. Kerver, 1543 (Source : Gallica).

 

Au chapitre IX du Gargantua, Alcofribas oppose aux rébus oiseux des amoureux les hiéroglyphes égyptiens, dont le déchiffrement suppose, selon lui, une connaissance de la nature des choses. L’article se propose de situer cet éloge des hiéroglyphes dans son contexte, et de voir dans quelle mesure le Gargantua peut être jugé représentatif de la vogue que connaissent les hiéroglyphes à la Renaissance. Si Rabelais connaît et admire le type de connaissance incarné par les figures égyptiennes, il ironise néanmoins sur le dévoiement de celles-ci par certains courtisans, qui les portent sans être à la hauteur de leur profondeur philosophique.

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